Briefwisseling. Deel 2: 1634-1639
(1913)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend1547. T. MauriceGa naar voetnoot4). (L.B.)Craignant de vous donner de l'importunité, si je vous alloy trouver chez vous, puisque j'enten avec beaucoup de regret que Madame vostre femme ne se porte pas bien, je me sers de ces lignes, pour vous ramentevoir le contenu de la lettre que Monsieur de Petersdorf vous a escriteGa naar voetnoot5), et vous supplie de tenir la bonne main a ce qu'il plaise a son Altesse y prendre une finale resolution et declarer au plustost sa volonté. Il importe grandement a son Altesse, aussi bien qu'a Mesdames ses seurs, que le different dont il s'agit, soit sans autre dilay accommodé a l'amiable, sans passer a leur posterité, car vous sçavez que mesdites dames ont des enfants, lesquels en tous cas se reserveroient leurs pretensions, et ne les quitteroient pas si facilement, ce qui rendroit le procez d'autant plus difficile et prolixe, là où maintenant avec fort peu de chose son Altesse le pouroit terminer a une seule fois, et en exempter sa Maison, au lustre de laquelle ne peuvent aucunement servir les escrits, couchez cy devant soubs le nom du S.r Piere de LuchtembergGa naar voetnoot6), pour estre | |
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exhibez aux arbitres, ainsi que ledit S.r de Petersdorf l'a assez representé. Tout bien consideré, je proteste en homme de bien et d'honneur, estre entierement persuadé en ma conscience que tous les devoirs qu'il vous plaira contribuer a cest acommodement, qui est si facile a son Altesse, tourneront autant et plus au bien du service de sadite Altesse mesme, qu'au profit de mesdites dames, lesquelles, pour sortir une fois de ces difficultez, ont reduit leur demande a une si petite somme pour chacune d'elles respectivement. Ledit S.r de Petersdorf m'a obligé par trois de ses lettres, escrites sur ce suject, de luy mander en quels termes on en veut demeurer. A cest effect je vous iray trouver, s'il plait a Dieu, au commencement de la sepmaine prochaine, pour entendre ce que vous jugerez à propos de luy mander par les mienes ..... Ce 24 d'Apvril 1637. |
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