178. Aan zijne ouders. (K.A.)*
Door eene vergissing ontvangt gij nu twee brieven te gelijk. Voor wat mij is opgedragen, zal ik zorgen. Maar meld mij toch, hoe het met den oorlog gaat; over Mansfeld loopen hier de meest verschillende geruchten.
‘La charge qu'il vous a pleu m'enjoindre pour la sollicitation de mon salaire me faict bien sentir combien ma despense vous greve, qui m'en devient à moy mesme d'autant plus griefve, et Dieu sçait que si à cent lieuës d'icy je pouvoye aller trouver moien de vous en affranchir, je m'y employeroye promptement. Mais le chemin que vous m'enseignez me paroist grandement scabreux, car quand je me seroye abandonné à la plus lourde prodigalité, il n'y a punition plus dure que l'on me puisse imposer que de me condamner à un front d'acier pour demander de l'argent en mercenaire. Si le feray-je toutefois, puisque le jugez à propos. Mais à qui? Aux marchands? Ilz ne m'ont point loué. Si à la fin il sort rien de leurs mains, ce sera par voye de courtoisie. Aux ambassadeurs? Le S.r de Sommelsdijck en est le chef; ce personage, qui tant m'a donné preuve de sa bienvueillance, debvra-il pas trouver estrange de me veoir si peu confiant de son soing? Mais vous entendez que je m'en advise à luy. Cela feray-je à quelque bonne occasion; pour l'amour de Dieu qu'on ne m'y presse pas.’ Zeker mag ik wel geldelijk beloond worden, want ik heb heel wat meer gewerkt dan de anderen van het gevolg hier.
‘Encor ce mot de noz affaires. A. Windesore nous avons esté en conference de bouche avec S.M. et Mess. de son Conseil près de 3 heures de suitte sur le different qui avoit donné occasion à la derniere rupture. Il y fut contesté avec beaucoup de vehemence de part et d'autre, si bien qu'à la fin le Roy - qui naturellement affecte l'honneur de pacificateur ès negotiations desesperées - lassé que je croy de ce long debat, trouva moien de nous unir, au moien de certaine mediation qu'il y apporta comme d'autorité et contre l'advis de son Conseil. Par là nous demeurames comme d'accord du dernier point de la restitution des prinses, qui nous a entretenuz ces 9 moiz; les autres ne sont de si grand poix qu'ilz nous fassent apprehender gueres de difficulté, si les marchands veulent s'entre entendre en ce qui a esté remiz à vuider par eux. Mais noz deputez se tiennent fort serré au texte de leurs precises commissions et, quoyque l'on escrive et rescrive, on ne sçauroit faire naistre le courage à ces Mess.rs Estatz de condamner la Compagnie à reconnoistre la conjoincture critique des affaires de nostre Estat. Ainsi nous travaille-on de