Briefwisseling. Deel 1: 1608-1634
(1911)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend138. Aan zijne ouders. (K.A.) *Men spreekt hier van den oorlog, die den volgenden zomer in Vlaanderen zal worden gevoerd. Stonden wij maar op denzelfden goeden voet met Engeland als vroeger! Maar ik weet niet, of men van die zijde moet hopen of vreezen. ‘Vous consentirez à mon apprehension, considerans que noz affaires depuis ce dernier depart de BoreelGa naar voetnoot5) n'ont bougé d'un poulce, que le conte d'OxfordGa naar voetnoot6) void sa commission continuée contre nous, que tachans de nous en plaindre au Roy, on trouve de l'invention à nous barrer de sa presence, qu'on sollicite S.M. de ne se mesler aucunement de la negotiation, que les marchans anglois, ayans couché leurs demandes à la raison, ont esté contraints de les reduire à une exorbitance de douze millions, que sur peine de l'indignation du Roy on leur a defendu de rien convenir en privé avec les nostres, qu'un ambassadeur d'Espagne ose se vanter ouvertement de faire mouvoir lny seul tout ce ressort. C'est l'estat auquel nous nous trouvons, pressez ou de conceder tout le premier point de la restitution selon la demande peremptoire des Angloiz, et puis tousjours demeurer en danger de nous veoir accullez de mesme sur l'un ou l'autre des articles suivans, ou de resoudre à partir. Cy dessus à la verité mes maistres se trouvent un peu bien fort en peine; souhaittons qu'il plaise à Messeigneurs les Estatz de les soulager d'une resolution directe et peremptoire, sans rien remettre à leur discretion, qui desormais confessent n'y veoir plus goutte. Par le S.r Boreel peut estre recevront ilz quelque chose de tel, qui les semondra de s'en retourner en bref. Le viconte de DoncastreGa naar voetnoot7) ne nous faict trop mal esperer de la paix en France, et à la grande instance de l'ambassadeur de ce Roy s'y en retourne luy mesmes, pour acheminer, ce semble, une si bonne negotiation et, en suitte d'icelle, je ne sçay quelle plus estroitte convention entre ces deux couronnes, par où on estime qu'ilz ayent intention de se joindre contre les progrez d'Espagne, qui pieçà ont causé plus de jalousie en France qu'on ne pense. Ce seroit la un coup de consequence assez souhaittable, mais quelques plus judicieux s'imaginent que le retour de cet ambassadeur se procure par la France, pour amuser ceux de la religion d'apparences de traicté, tandis qu'on ne cesse de machiner contre eux à toute force’. Sir DigbyGa naar voetnoot8) vertrekt over een paar dagen; het huwelijk moet binnen drie maanden gesloten of afgesprongen zijn. ChichesterGa naar voetnoot9) is ook gereed om te | |
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vertrekken en voorziet zich van 300.000 fr. De graaf van Zwartsenburgh, gezant van den KeizerGa naar voetnoot1), wordt hier verwacht, om te onderhandelen over de teruggave van de Palts. In Spanje worden 80 schepen uitgerust, waarschijnlijk tegen ons. De aartsbisschop van SpalatoGa naar voetnoot2) heeft, door tusschenkomst van den Spaanschen gezant, wat meer vrijheid gekregen. ‘Je me suis ris de ce que dans vostre derniere il vous a pleu m'advertir de la magie de DrebbelGa naar voetnoot3), et luy ay reproché en barbe d'estre sorcier. Mais asseurez vous que, trouvant rien d'autre nature en son faict, il ne me faudra point de bride à m'en retirer. Le viel De GheynGa naar voetnoot4) sera aise d'entendre que j'apporteray l'instrument de quoy il monstre cette belle peinture en brun, qui certes est un des maistre-traits de sa sorcellerieGa naar voetnoot5)’ ..... Londres, ce 17e de Mars 1622. Vertel niets uit dezen brief aan anderen; dat zou mij in ongelegenheid kunnen brengen. - ‘Les amours au voisinage sont en pieceGa naar voetnoot6), faute de convention sur le prix; je sçay tout, mais ne peux rien dire. Il y a cy joint un mot pour ces filles à AmsterdamGa naar voetnoot7); qu'on en vueille un peu avoir soing à cause d'une enclose qu'il y a pour le drossart Hooft, touchant certaines sienes affaires qu'il m'avoit recommandées pardecà. Le S.r Jan HessGa naar voetnoot8) s'est faict anoblir par lettres de ce Roy, ou plustost ranoblir, c'est à dire, a obtenu reparation du defaut que quelques uns siens parens par la marchandise auroyent peu apporter a sa - ce dit il - autrement noble race. Qu'on n'en parle à personne, s'il vous plait. Mon pere recevra une lettre du S.r de la RavoireGa naar voetnoot9) par mains du clerq du tresorier Panhuysen; je prie qu'il luy plaise d'avoir son affaire recommandée pour l'avancer ou il se pourra. Le povre homme est en besoing d'argent pour payer le seau de certain benefice d'environ 1000 flor. par an que le Roy luy a donné, ce dit il. Qu'on prenne la peine de me faire avoir responce cy dessusGa naar voetnoot10)’. |
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