Rymkronyk van Jan van Heelu betreffende den slag van Woeringen van het jaer 1288
(1836)–Jan van Heelu– Auteursrechtvrij
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LXXXVI. 2 juillet 1287.Lettres de Jean, duc de Brabant, et de Florent, comte de Hollander par lesqueues ils déclarent avoir conclu une trève avec le comte de Gueldre, jusqu'au 15 septembre.Nous Jehans par la grace de Dia dus de Lother et de Brabant, et Nous Florens cuens de Hollande, faisons à savoir à tous, ke Nous avons donei triwes pour Nous et pour tous nos aidans, en le terre de Lembourc et en toutes nos autres terres, où ke Nous les aions, à nobles hommes Renaut conte de Gelre, l'archeveske de Colongne et.....à conte de Lussembourch et à tous leur aidans, et à toutes leur terres, où k'il les aient, dont il sont saisi au jour dui, suques à un mois apres la jour Nostre Dame de le assumption prochainement venant, ensi ke ci apres est deviseit. C'est à savoir ke ce ke Nous tenons orendroitGa naar voetnoot1, ke.....li cuens de Gelre, l'archeveske de Colongne et.....li cuens de Lussemhorg nos calengent, Nous devons tenir paisievle et en teil estat ke Nous le tenons orendroit, sans en forcier les lius de rien, ne de planche, ne de piere, ne d'autre ouvrage faire nul. Et tout ensi doivent tenir...li cuens de Gelre...li archeveske de Colongne et...li cuens de Lussemborg, devantdit, ce ki tienent orendroit et k'il ont conquestei sur Nous et ke Nous leur calengons, et doit on ces choses tenir, et de l'une partie et de l'autre, en teil maniere ke deseur est dit, tant ke les triwes duront. Et est à savoir, ke Nous ne poons ne devons, ne nos gens ne nostre aidant, dedens les triwes faire nul grief à conte de Gelre, al archieveske de Colongne et au conte de Lussenbourch devautdits,ne à leur gens, ne à leur biens, ne à leur aidans, et se Nous le faisiens, ke ja n'aviegne, par nous savoir ou par aucune autre raison, de nos gens, ne nostre aidant, fust de leur gens, ou de leur aidans, ou de leur biens, ou de leur maisons, prendre dedens les triwes, rendre leur devons et amendeir, et che prometons Nous loament à faire et en bone foi. Et se Nos aliens de rien encontre Nous volons bien et permettons au conte de Flandres, k'il soit encontre Nous, tant ke Nous l'aiens suffisament amendei. Et est à savoir, ke s'aucun home de le partie, le conte de Gelre...l'archevesque de Colongne et le comte de Lussenborch devantdis, ki contraire Nos soient, volaient revenir à Nous et à nostre acort, rechevoir les poons, sans meffaire, et sans aleir contre les triwes, sans recevoir maisons ki soient du propre domaine...le conte de Gelre...l'archeveske de Colongne et le conte de Lussemborch devantdis, ne k'il tiegnent, au iour dui. Et otrions et volons, ke...li cuens de Gelre...li archeveske de Colongne et li cuens de Lussembourch, et leur gens, et tout leur aidant, puissent aleir et venir par tout en no terres segurement et sauvement, et Nous ausi et no gens et tout nostre aidant puissiens aleir et venir segurement et sauvement parmi les leur terres, dedens les triwes durans. Et toutes ches choses prometons Nous bien et loament à tenir comme loal chevalier, par no fois et par nos lettres. En tesmongnage des queils choses Nous avons ces lettres presentes saellées de nos propres saeaus, ki furent donées en l'an de le incarnation nostre segneur M CC quatre vins et set, le mercredi apres le feste Saint fiere et Saint Poul. L'original, muni du sceau en cire jaune, aux archives de la province de Gueldre; Nyhoff, Gedenkwaardighedim van Gelderland, I, Oorkonden, p. 7. |
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