Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige [pagina 357] [p. 357] Chanson des Fées. Rise up! rise up! Lockhart. Réveillez-vous, il est minuit. La lune éclaire les campagnes; Venez, ô mes jeunes compagnes! Sur le gazon danser sans bruit. Pas une feuille qui s'agite, Et le calme au plaisir invite. Réveillez-vous, il est minuit. Réveillez-vous, il est minuit. Un long sommeil endort nos mères; Tressons nos rondes éphémères, Car notre étoile au ciel reluit. A nos accens l'écho soupire, Mais l'écho n'ose les redire. Réveillez-vous, il est minuit. [pagina 358] [p. 358] Réveillez-vous, il est minuit. Dans le mystère du silence, Si votre aile ne se balance Sur la vierge qu'amour séduit, Si sur l'enfant qui vient de naître Vous n'effeuillez la fleur champêtre, Réveillez-vous, il est minuit. Réveillez-vous, il est minuit. Glissant sous les rameaux du chêne, Que la danse tourne et s'enchaîne! Venez, venez, car l'heure fuit; Et plus de jeux quand, vers l'aurore, Au chant du coq le ciel se dore. Réveillez-vous, il est minuit. Septembre 1827. FIN. Vorige