Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 331] [p. 331] Boléro. Mientras duerme mi nina. Romancero. Lève-toi, ma belle amie; Car la ville est endormie, Le silence est au Prado. Voici l'heure, voici l'heure Où le vent plus frais effleure Le velours de ton rideau. Tu verras, ô Madrilène! Que la nuit vaut bien le jour. Mon Hélène, Mon Hélène, mon amour! Sous la blanche colonnade, Entends-tu la sérénade Qui te chante mes douleurs? Mais ta voix qui rossignolle Ne dit rien, mon Espagnole, [pagina 332] [p. 332] Rien à ta fenêtre en fleurs. Cependant ma cantilène Te plaisait bien l'autre jour. Mon Hélène, Mon Hélène, mon amour! Lève-toi, l'enfant vermeille; Car ta duègne mieux sommeille Qu'un oiseau dans un buisson. Elle tient mal sous sa garde Ton oeil noir qui me regarde Pour répondre à ma chanson. Un regard, ô châtelaine! Pour attendre jusqu'au jour. Mon Hélène, Mon Hélène, mon amour! Décembre 1833. Vorige Volgende