Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 309] [p. 309] Le Sylphe des Amours. Sanst um flüstre dein Ton den süssen Traum der Geliebten, Und des Sängers Bild zaubre der Schlummer ihr vor. Körner. Minuit amène le mystère, Et le ciel brunit ses couleurs; Descends dans l'ombre solitaire, O volage habitant des fleurs! Au souffle embaumé de ton aile Berçant le sommeil de ma belle, Vole, doux sylphe des amours; Sylphe léger, vole toujours! Ta voix,de la beauté plaintive Endort en secret les soupirs; A l'exilé, d'une autre rive Tu rappelles les souvenirs; [pagina 310] [p. 310] Du prisonnier qui plus n'espère, Tu rends la chaîne plus légère. Vole, doux sylphe des amours; Sylphe léger, vole toujours! A celle que j'aime en silence, Va demander tendre retour; Qu'elle me donne l'espérance, Comme elle m'a donné l'amour. Dis-lui qu'il respire pour elle Bien loin du monde un coeur fidèle. Vole, doux sylphe des amours; Sylphe léger, vole toujours! Octobre 1827. Vorige Volgende