Briefwisseling van Hugo Grotius. Deel 17
(2001)–Hugo de Groot– Auteursrechtelijk beschermd897A. 1624 mei. Aan L. Barclay-Debonnaire.Ga naar voetnoot1Madame, Les excellentes qualités dont estoit doué feu monsieur de Barclay et qui reluisent en ses ecrits, sont des aiguillons assés poignans pour emouvoir soubs ceux qui aiment la vertu à honnorer sa memoire. Son nom et son merite vivront à jamais dans la mienne, souhaitant rien avec tant d'affection que de pouvoir laisser la posterité quelque temoignage de la fidelle amitié que je luy avois vouée, comme aussi de l'obligation que je vous ay de ce qu'il vous a pleu me rendre participant de l'honneur que recevront ceux qui contribueront quelque chose plutost à la recommendation d'une si rare vertu, qu'à la decoration d'une | |
sepulture.Ga naar voetnoot2 Recevés donc ce que la continuation de mon respect envers le defunt m'a fait consacrer à sa memoire immortelle, non moins chere et pretieuse à touts gens de bien, que la perte d'un tel tresor vous est inestimable, et non seulement pour vostre particulier, mais en general pour les bonnes lettres, où doresnavant tels ornements sont aussi rares que l'ingratitude du siecle à les cherir est detestable. Au parsus je vous rends graces de tout mon coeur du souvenir qu'il vous plait me temoigner pour ce qu'estimés concerner mon salut, vous suppliant de croire que je confesseray tousjours de bouche ce que le Pere des lumieres m'aura fait connoitre pour salutaire en mon esprit et croire en mon coeur pour necessaire au devoir d'un chretien, que les amertumes de cette vie miserable sollicitent assés à ne se detourner du chemin qui nous conduit à une meilleure. Sur cette veritable protestation je vous baise bien humblement les mains, comme aussi fait ma femme, demeurant à jamais, madame, vostre etc.,
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A Paris, ce .. May 1624. | |
Bovenaan de copie staat: Epistola: à la vefve de monsieur Barclay, Rome. | |
Bijlage:Ga naar voetnoot3In mortem GuillelmiGa naar voetnoot4 Barclay
Virtutum specimen, fortunae nobile crimen, Quod sua non norant saecula grande bonum,
Amissos pridem qui nostra aetate lepores
Reddidit et veneres et sine sorde sales,
Barclaius iacet hic: vidit quem Gallia mater
Quaeque regit patrios aula Caledonios.
Sed tua quem primum celebrat facundia nullus
Debuit hunc post te, Roma, videre locus.
H.G.
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