Briefwisseling van Hugo Grotius. Deel 14
(1993)–Hugo de Groot– Auteursrechtelijk beschermd6119. 1643 maart 7. Aan G. Horn.Ga naar voetnoot1Monsieur, Et moi et ma femme et touts les miens ne sçaurions assez remercier la bonté de vostre Excellence de ce qu'elle se veut si favorablement souvenir de ceux qui sont obligez de ne rien tant desirer que d'avoir l'honneur de servir à vostre Excellence.Ga naar voetnoot2 Ce que nous la prions de croire, et en tesmoignage qu'elle croit, nous commander ce que lui plaira. Le roi ne se porte pas si bien comme touts les Fransois et alliez le voudroient. Il faut prier Dieu qu'il veuille conserver ce bon roi, à qui si quelque chose arrivoit, la France seroit menacée de grandes confusions. A present les affaires vont assez bien soubs l'autorité de sa Majesté et par la direction de ses ministres, desquels le premier desire se conserver dans l'amitié de vostre Excellence, comme elle verra par la lettre cy-enclose. Je suis, monsieur, de vostre Excellence, le tres humble serviteur,
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A Paris, 26 Februarii/7 Martii 1643. | |
Adres: A son Excellence monsieur le mareschal Horn. In dorso schreef Horn: Monsieur l'ambassadeur Grotius de Paris, du 7 Mars 1643. | |
Bijlage:Ga naar voetnoot3J. Mazarin aan G. Horn, 28 februari 1643.
Monsieur, Après vous avoir tesmoigné par une de mes lettres la passion que j'avois d'estre honoré des bonnes graces de vostre Excellence, je vous remercieray par celle-cy des asseurances que vous me donnez par la vostre du 31 Decembre.Ga naar voetnoot4 Elle m'a appris une chose de laquelle je ne doutois point, qui est la douleur tres sensible que la reyne de Suede, messieurs les regens et vous en vostre particulier aurez receue par la mort du plus grand et du mieux intentionné ministre qu'ayt eu nostre couronne. La presente servira aussy à vous confirmer ce que je vous ay desja escrit, que si je suis eloigné des autres merveilleuses qualitez de ce grand homme, je ne luy suis point inferieur au zele qu'il avoit pour le bien de la cause commune, et que m'estant proposé d'avoir tousjours devant les yeux son exemple et de marcher sur les vestiges de son incomparable conduite, je dois esperer que Dieu benira la mienne. Vostre Excellence m'obligera bien fort d'asseurer tousjours la reyne et messieurs les regens de mes bonnes intentions, et croire en vostre particulier que, ne pouvant rien ajouster à l'estime que je fais de vostre merite, il m'est impossible d'estre plus passionnement que je suis, etc. [Saint-Germain-en-Laye], 28 Fevrier 1643. |
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