Briefwisseling van Hugo Grotius. Deel 8
(1971)–Hugo de Groot– Auteursrechtelijk beschermdBijlage no. 5 Bij no. 3027
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Cependant vous m'obligerez de dire à monsieur de CourcellesGa naar voetnoot1 que ie luy rescriray par ce gentilhomme polonois qui m'apporta des lettrez de sa part il y a environ 4 mois. Aussi vous prie-ie de dire à monsieur de LimbourgGa naar voetnoot2 que quand il aura receu de l'argent pour un autre gentilhomme polonois, nommé ChikowskiGa naar voetnoot3, ilm'obligera de m'en donner advis au paravant que de luy envoyer, et de m'addresser mesme le pacquet, afin qu'il ne me puisse pas tromper comme cy-devant. C'est l'un des deux que vous me recommendastez il y aura 2 ans au mois de juillet, lequel ayant demeuré chez moy l'espace d'un an. I'ay esté contraint de luy donner congé à cause des grandes desbauches et insolencez ausquellez il s'est addonné depuis le retour de son camarade. Vostre considération et celle de monsieur RuarusGa naar voetnoot4 m'en ont fait supporter beaucoup de desplaisir. Car le voyant reduit à la nécessité de ne pouvoir payer ses exercices, et d'estre par adventure mis prisonnier. I'ay respondu pour luy sur la promesse qu'il m'a faite de les payer aussi tost qu'il auroit receu de l'argent. Cependant il a receu cinq cens dalers à mon desceu, et sans satisfaire à sa promesse, de quoy ses créditeurs sont faschez contre moy. Je n'eusse iamais creu que des enfans nourris sous une si bonne discipline se fussent gaster iusqu'à ce point que de ne souffrir aucune remonstrance, et de s'estre abandonné à toutes dissolutions et paillardisez. Il vaudroit beaucoup mieux demeurer en son pays que d'en sortir sans la conduite de quelque homme de bien et de respect. Au surplus ie vous apprendrois volontiers de bonnes nouvelles de nostre estat, mais le temps est si mauvais et les parties si peu affectionnées à la paix qu'il y a grande apparence qu'on continuera encores la guerre à nostre grand dommage. Monsieur frère du royGa naar voetnoot5 et monsieur le comte de SoissonsGa naar voetnoot6 se sont retirez de la cour mescontens, le dernier à Sedan où il est encores, et le premier à Blois où le roy s'estant acheminé, il est venu au-devant de luy à Orléans et s'est accordé ie ne sçay pas encores à quelles conditions. On craignoit fort une guerre civile, mais cette entreveue des deux frères semblent en avoir esté toute appréhension. Dieu les veuille tousiours maintenir en concorde et tellement disposer les coeurs de tous les princes à la paix que sous leur domination nous puissions cy-après mener une vie paisible en toute piété et honesteté. Tel est le souhait que ie fais pour le public et pour le particulier. Ie prie Dieu qu'il ..t un soin aussi particulier de vostre conservation que vous désirez et que ie souhaitte en qualité, monsieur, de vostre très humble et
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De Paris, ce 13 febvrier 1637. | |
Mad.elle vostre chère moitiéGa naar voetnoot1, messieurs VtenbogaertGa naar voetnoot2, Niellius, de Courcellez et tous les autres amis trouveront ici salutations, et ie vous prie de les leur vouloir présenter à la première rencontre. | |
Adres: A Monsieur Monsieur Simon Episcopius P.E. TH. à Amsterdam.
Sous couverte. |
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