Briefwisseling van Hugo Grotius. Deel 7
(1969)–Hugo de Groot– Auteursrechtelijk beschermd2833. 1636 november 11. Aan Ch. MariniGa naar voetnoot5.[Monsieur,] Le dernier mardy s'est passé sans que ie vous aye escrit faute de matière qui le méritast, ou de laquelle i'eusse assez de certitude. Celle-cy servira pour vous asseurer de la réception de la vostre du 4/14 d'OctobreGa naar voetnoot6 et du soing que i'ay et auray tousiours de bien addresser tout ce que m'envoyez. Les responces de monsieur le grand chancelierGa naar voetnoot7 viennent tard à cause de la grande distance et occupations redoublées asteure par la grande part qu'il a au gouvernement politique de Suède, souventesfois aussi par les vents contraires et le mauvais ordre qu'il y a au passage d'Hollande en France, lesquelles causes nous empeschent de voir clair aux affaires de là depuis le combat de Witstoc que ie vous ay mandéGa naar voetnoot8 en conformité des lettres de monsieur SalviusGa naar voetnoot9. | |
GallasGa naar voetnoot1, quoy qu'incommodé par le desbordements des rivières, ne songe point à partir. Mais St. Jean de Laone luy est eschappé par la vigilance du duc de WeimarGa naar voetnoot2 qui l'a secouru après avoir batu deux régiment de Croates. Je croy que ie n'aye pas besoin de vous mander que l'ennemi est entré en Guygenne en Gascongne, a pris St. Jean de Luz et autres places non tenables et qu'on espère par le concours de la noblesse des ces quartiers bientost y apporter le remède. Puisque les Espagnols ne sont guère plus que quinze mille. Car ie croy que Italie desià retentit de cela et vous en aura fait sçavoir les particularitez. Mais bien vous veux ie resiouyr par la reddition non espérée de la ville de Corbie de laquelle hier nous sont venues les nouvelles. Si ç'a esté vrayement la maladie qui les a réduit au désespoir en un temps qu'il eut esté très difficile de les forcer ou quelque autre cause, il nous faut encore du temps pour l'apprendre. Mais tout temps, monsieur, sera bon pour moy pour me dire véritablement Vostre très humble serviteur. | |
L'onziesme Novemb. n. st. 1636. |
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