Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome VI 1577-1579
(1839)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij* Lettre DCCCLXXIX.
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Ga naar margenoot+casteelen aldaer, en tot een afscheydinghe van 't Generael Verbont der Generale Staten:’ v.d. Spiegel, I. p. 331. - Ce nous semble un anachronisme de dire ‘de Graaf werkte toen ter tyd al in 't heimelyk tegen de Unie:’ l.l. p. 124. V. Reydt atteste qu'il persuada longtemps après plusieurs villes de la Frize de se joindre à l'Union: p. 24a. - Les hésitations du Prince d'Orange étoient son véritable motif. ... Wolgeb. insonders lieber Herr und Freundt. E.L. brief in dato den 27ten Martij, hab ich gistriges tages zu VolnhoenGa naar voetnoot1 endpfangen, und belangent dasz ich uff E.L. die gedancken gemacht alsz solde derselbe die nähre Union under andern auch darumb so vleissig treiben, dasz se mir ausz meinem guvernamente und deselbe auff sich oder Ihrer söhnen einen bringen mügen, darauff kan ich E.L. freundtlich nicht unvermeldet lassen dasz alsolche excusation unnödich gewesen, sinthemhallich [nietwarldeGa naar voetnoot2] solche gedancken gehabt, dan deselbe alzeyt für einen guetten und getrew nachburhern und freundt gehalten, und noch to derselver von hertzen mynent anders [geweszen] und gewysslich vertreuwe. Die ursprung aber da ich achte dasz disz wort herkommen, ist disse, dasz zu mehrmahlen etzliche Friesen und andere meines guvernaments underhörigen, wen ich nicht eben nach ihre appetit mein regirunge einstellen wollen, sich verlautten lassen und mir auch in's angesichte gesacht, sie könten woll einen andern Statthaltern bekommen, und E.L. oder derselben sohne einer zum Guverneur haben. - Und ob nhun woll solche und dergleiche reden, umb einige | |
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Ga naar margenoot+suspicion und verdencken zu nhemen, nicht ungeschaffen sein, so habe ich dennoch (als wol wissende das es von E.L. nicht herkheme) solches wol beclaeget dasz dieselb, die ich am meisten [geachtet], mit solche trotzige worden meine reputation nicht alleene vercleinden, sonder auch oirsake geven wegen ihnen ein andere bedencken zu nhemen, und beger nicht anders dan alle getrewe freuntliche correspondentz und nachburschafft mit E.L. zu halten, und derselber getrewe freundt und dener zu pleiben, wie ich dan auch woll bereit sei solches mit der daet jegen E.L. zu vertoenen, biddende dasz E.L. hinferner, sunderGa naar voetnoot1 ausz diser oder andern dergleichen ursachen einig unfreuntlich bedencken kegen mir zu nemen, in deren alten glauben verpleibe und continuiren wolle. Mit disem empfehele E.L. im schutz des Almechtigen. Datum Vollenhove, am letsten tag Martij 1579. E.Ga naar voetnoot2L. dienstwillige alzeidt, Georg von Lalaing Graff zu Rennebergh. Surtout depuis le renouvellement des désordres à Gand, les négociations de la Généralité avec les Provinces Wallonnes ne conduisoient à aucun résultat. Il n'y avoit pas de remède à leurs disputes; l'animosité, l'aigreur, la haine venoient de plus en plus les envenimer. | |
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Ga naar margenoot+contre tout dangier de division intestine, par une pacification et accord de religions-vrede, sans toutesfois par là vouloir donner loy aux aultres provinces, les laissant en leur plaine liberté d'y mectre tel ordre qu'ilz trouveront mieulx convenir pour leur plus grand repos et tranquillité; et comme cecy, en plusieurs poinctz qui viendront cy-après à décider, pourroit engendrer difficultez, désireront bien préallablement entendre sy leur intention n'est pas de se tenir fermement et indissolublement uniz et joingtz avecq la généralité des provinces icy assemblées, sans avoir esgard que aulcunes provinces, comme dict est, auront desjà accepté la religions-vrede, ou sans entrer en quelque accord ou appoinctement que l'on leur pourroit présenter en particulier. Surquoy les dits de Tournay et Tournesis, après la retraicte, ont demandé la difficulté par escript, et ce non obstant ont déclaré l'intention de leurs mettres n'estre aultre que de demeurer fermement et inviolablement avecq la généralité des provinces, sans se désjoingdre en façon que soit, ou pour quelque paix ou appoinctement que on leur puisse présenter; déclarans aussi que leurs mettres ont paravant bien sçeu que aulcunes provinces auront receu desjà la religions-vrede, et néantmoins ont trouvé convenir se tenir toutz avecq la généralité, sans admectre offres ou practicques à ce contraires, quy a aussy esté cause qu'ilz ont envoyé en ceste assamblée leurs députez; oires que, quant à eulx, ilz entendent de se tenir à ce que tant des fois ilz ont promis et jurez en ce qui touche le maintenement de la religion catholicque Romaine. Surquoy les Estatz ont réplicqué qu'ilz n'entendoint leur donner quelque loy, ains les laisser en leur liberté d'ordonner en leur province ce qu'ils trouveront convenir, et qu'il n'estoit besoing leur donner la difficulté par escript, puisqu'ilz se sont sy avant déclarés, et les Estatz les admectent suivant icelle en leur assemblée, les priant d'assister la généralité de leurs advis, conseil, et moyens’ l.l. |
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