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Lettre DCCXLIX.
Le Duc d'Aerschot au Prince d'Orange. Protestations d'amitié.
*** Lettre fort amicale, sans doute; cependant l'affection frater- | |
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Ga naar margenoot+nelle n'avoit pas empêché le Duc de dénoncer le Prince auprès de D. Juan (p. 107). ‘De Prince konde niet verswygen in 't beginsel der communicatie te Geertruydenberg synen quaden wille om van nieuws de sake in roere te stellen, deselve oproerende tegen den Konink en synen Gouverneur-Gl, sulx den Hertog van Aerschot en andere van de Gedeputeerde syn Hoogheid geseid hebben van hem gehoort en verstaen te hebben:’ Bor, 890a. Même il avoit dépeint avec des couleurs très-vives ce qu'il jugeoit pouvoir arriver. ‘Vragende D. Jan, wat souden sy willen? gaf daerop de Hertog voor antwoord, liberteit en gelyke dingen: waerop replicerende syn H., indien ik 't selfde niet en wilde tekenen, wat souden sy my doen? antwoorde den Hertog: 't gene des geschied was aen sekeren Hertog of Prince die wij herwaers over gehad hebben, te weten: nadien sy u gedrongen sullen hebben haren wille te doen, sullen sy u met uwen volke ter vensteren uitwerpen en op hare spiesen ontfangen:’ p. 883b. Dans la Justification des Etats-G. contre D. Juan on tâche de colorer la chose: D. Juan, y est-il dit, auroit dû ajouter foi à ce que le Duc ‘met hem soude hebben mogen geconfereert, dat van node was dit volk te handelen met soetigheid en reden, vresende nieuwe alteratiën; en hierop hem gelykformig te maken synen raed en advys:’ Bor, 880b. Il est difficile de croire que le Duc ait exhorté à la patience et à la douceur; probablement même il avoit
excité D. Juan à se soustraire à la tutelle des Etats (p. 119). Il le suivit à Namur; il approuva sa détermination. ‘Hy en de Marquis van Havré hebben gesegt dat syn H. te recht hadde gemoveert geweest hem selven in versekertheid te stellen: belovende deselve te sullen volgen, en verklarende dat degene die sulx niet doen en soude, een schelm en verrader wesen soude:’ Bor, 888b. ‘Dux Arschotanus et Marchio frater Austriacum nunquam deserturos denuo affirmârunt:’ de Tassis, IV. 269. - ‘Mais la rendition du château d'Anvers fit perdre à D. Jean pour un temps beaucoup d'amis qui commencèrent aussitost à changer de robe:’ Dumont, V. 1. 399b. Arschot et Havré furent du nombre, Peut-être la lecture des Lettres d'Escovédo contribua-t-elle à les déterminer: ‘cum rescivissent in litteris interceptis ita de ipsis scribere Joannem ab Austria ut ap- | |
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Ga naar margenoot+pareret eum ipsis non fidere, clam ab eo discesserunt:’ Lang., Ep. s. I. 2. 313. Ils quittèrent Namur assez hâtivement (p. 128). ‘Omni postpositâ honestâ consideratione, de discessu cogitare coeperunt:’ de Tassis: p. 270. D. Juan fut indigné de cette défectionGa naar voetnoot(1). On prétendit même qu'il avoit ordonné de les ramener ‘'t waer levendich ofte doet:’ Bondam, III. 134.
A Bruxelles on se défioit d'eux: ‘parum humaniter excepti sunt ab aliis Proceribus, nec ipsis habetur fides:’ Lang., l.l. ‘Nec Arescoto, nec fratri ejus, nec filio habetur fides a Statibus, et propterea nulla est ipsis data praefectura:’ l.l. 315. Néanmoins on ne leur tint pas longtemps rigueur. Havré fut envoyé vers la Reine Elisabeth, et le 20 sept, ‘sur la requeste de M. le Ducd'Aerschot est dict que Messieurs luy accordent l'estat du Gouvernement de Flandres, en tant que en eulx est, requérans les quatre Membres de Flandres avoir et tenir sa personne pour agréable au dit Estat.’ Rés. MSS. On ne l'y désiroit pas fort: ‘De vier leden van Vlaenderen hadden tot den Huyse van Croy geen grote affectie en daerom hadden sy versocht syn Commissie wat meer gelimiteert en besneden te hebben:’ v. Met., p. 126.a Mais l'influence d'Aerschot auprès du Conseil d'Etat prévalut. l.l.
Monsieur. J'ay entendu, tant par voz lettres comme aussy plus particulièrement par le Docteur Léoninus, la vraie et sincère affection qu'il vous plaist continuer envers moy, dont vous remercie plus que affectueusement, et de mon costé ne fauldray jamais de vous correspondre, tant en ceste nostre amitié fraternèle, que aussy en toutes aultres choses concernans le bien publicq et le vostre particulier. Je vous envoie joincte certaine lettreGa naar voetnoot(2)
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Ga naar margenoot+ intercepté, non point que le contenu soit de grande substance, mais parce que voirezGa naar voetnoot1 ce que s'escript de Monsieur vostre filz; estant fort aise de sa bonne disposition, et serois encoires plus, si en mesme estat le pouvions veoir par-deçà. Dieu face, par Sa grâce, que ce soit bientost. J'ay aussy entendu que Monsieur le Conte Jéhan vostre frère et Madamoiselle vostre fille sont près de vousGa naar voetnoot(1). Je receverois grand contentement si les pouvois veoir paravant leur partement. J'espère que les occasions s'en présenteront, et que m'adviserez de quelque commodité pour pouvoir satisfaire à mon désir en cest endroict. Ilz trouveront icy, s'il vous plaist, mes bien affectueuses recommandations à leurs bonnes grâces, comme aussy me recommande à la vostre, priant le Créateur vous donner, Monsieur, en santé, heureuse vie et longue. De Bruxelles, ce iiij de septembre 1577.
Vostre très-affectionné frère et cordial amy, à vous faire service,
Philippes de Croy.
A Monsieur le Prince d'Oranges.
Les Etats-Généraux prièrent enfinGa naar voetnoot(2) le Prince de se rendre à Bruxelles. Le 6 sept. ‘accordé de requérir M. le Prince d'Or. se vouloir transporter en Bruxelles, et de se vouloir accommoder ès autres points plus amplement déclarez en certain escript d'Advis des Nobles et selon instruction à donner:’ Rés. MSS. d. Et.-G.
Cette résolution fut prise à la pluralité des voix: ‘hoewel daer vele jegens waren, so ist nochtans mette meeste stemmen geresolveert dat men Gedeputeerde aen hem soude senden:’ Bor, 872a.
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Ga naar margenoot+ La résistance de plusieurs s'explique aisément. Le commun accord que le Prince avoit voulu fonder par le Traité de Gand, n'avoit guère existé depuis l'Edit Perpétuel. Le Prince s'étoit défié des Seigneurs et des Etats: p 57. Eux par contre ne s'étoient pas fort confiés en lui: déjà le 7 mars il écrit aux Etats-G.: ‘à moy ny à ceulx de H. et Z. ne tiendra d'entretenir de poinct en poinct la Pacification, comme aussy je vous prie de ne vouloir si tost croire les plainctes qu'on vous a faict de nous, plus par envie que par juste occasion, mesmes que par ces prétextes l'on cerche nous mettre en haine de vous aultres, Messieurs:’ Res. d. Et.-G. p. 453.
Sans doute on avoit de nouveau jeté les yeux sur lui, à mesure que D. Juan étoit redevenu suspect. La frayeur avoit réuni ceux qu'une sécurité momentanée avoit déjoints. Cependant on redoutoit encore l'influence du Prince par plusieurs motifs.
D'abord parcequ'on craignoit la guerre. Non seulement il y avoit dans l'assemblée plusieurs membres dévoués au Roi, quoique timides (p. 100), qui désiroient une réconciliation avec D. Juan; beaucoup d'autres, bien qu'ils songeassent plus aux libertés qu'à l'obéissance, ne vouloient pas encore renoncer à la paix. Le conseil du Prince dans les premiers jours d'août, d'avoir recours immédiatement aux armes, avoit été écarté: ‘dese vermaninge hadde geen gehoor, gelove, noch plaetse bij velen, dewelke meenden daer ware noch goede hope om de sake sonder oorloge wederom tot accoort te brengen:’ l.l. 830b. Les Députés d'Utrecht écrivent le 13 août: ‘Alle dingen worden hier ten oorloge geschict, alhoewel die Gedeputeerde van de Generale Staten wel connen verstaen dat ons die Paix nutter waer, als wy die mochten zeeckerlick en sonder achterdencken behouden:’ Bond. III. 140.
Un rapprochement avec le Prince et les siens, conséquence immédiate de la guerre avec D. Juan, sembloit devoir produire pour la religion Romaine des résultats très-funestes. ‘Aliqui ex Statibus sunt addicti Joanni ab Austria, et praecipue Ecclesiastici, qui valde metuunt Religionis mutationem, quae tamen sequetur, si Status, necessitate pressi, cogantur se conjungere Hollandis et Zelandis:’ Lang. Ep. secr. I. 2. 316. Aussi l'admission des Dé- | |
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Ga naar margenoot+putés de H. et Z. avoit-elle éprouvé des difficultés: ‘Zy hebben hare procuratie overgeleid, daer op ook by eenige van de Geestelykheid swarigheid werde gemaekt, die daerjegen wilden opponeren:’ Bor, 855b.
L'invitation au Prince, chef de la résistance durant plus de dix années, étoit un acte bien significatif. ‘Habet Austriacus gravem adversarium Principem Orangium, quem cum in suum Senatum admiserunt Ordines, videntur mihi suas res valde confirmâsse:’ Lang. ad Camer. p. 240. D. Juan le sentoit parfaitement: ‘cum Auraicae Principis adventum intellexisset, dubitationem et scrupulum fatebatur ex hoc se concipere; allegans... haereticum et aversum ipsius a Regiâ Majestate animum;... metuendum ne, ipso in his perseverante, duratura non sit concordia:’ Burm. Anal. 1. 94. - Les Etats-G. assumoient une grande responsabilité. Ils en avoient le sentiment; chacun vouloit se mettre, autant que possible, à couvert: de là ‘sur le rapport de M. les Prélats de Vilers et Marolles, M. le Seneschal Fresin et Capres d'avoir amené M. le Pr. d'Or. en ceste ville, ont Messieurs déclairé iceulx avoir bien faict et n'Ga naar voetnoot1 avoir en ce ensuivi leur instruction, dont ilz ont demandé acte pour leur descharge.’ Rés. MSS. d. Et.-G. du 24 sept.
Comment donc en vint-on à provoquer la venue du Prince?
Il avoit parmi les Etats des amis nombreux, actifs, déterminés.
Le Duc d'Aerschot et les siens s'étoient beaucoup rapprochés des Orangistes. Ils désiroient se compromettre le moins possible envers le Roi; sous ce rapport ils auroient aimé éviter une lutte ouverte; toutefois ils étoient antagonistes décidés de D. Juan. Leur démarche auprès de l'Archiduc Matthias (voyez ci-après) montre qu'ils vouloient rompre avec le Gouverneur, tout en ménageant le Souverain.
Plusieurs, du reste assez mal affectionnés envers le Prince, sentoient, que dans des conjonctures si critiques, ses conseils n'étoient pas à dédaigner. Le danger devenoit pressant. V. Meteren dit que les Etats-Gén. se décidèrent ‘hoorende datter uyt Vranck- | |
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Ga naar margenoot+ryck van D. Johan alrede ontboden en te Masières aenkomen waren etlycke vaendels Spaengiaerden:’ p. 124c. Le Prince avoit donc intérèt à entretenir ces craintes, pour qu'on appréciât d'autant plus son appui. Le 13 sept. ‘on le remercie de ce qu'il présente faire divertir les Franchoys touchant leur venue à l'ayde de Don Jéhan.’ Résol. MSS. d. Et.-Gén.
Enfin depuis longtemps le Peuple manifestoit ses désirs et presque sa volonté; il ne falloit pas attendre, disoit-on, qu'il manifestât sa force: ‘Magis expedire ut, et ex Ordinum decreto, et cum pacto publicae fidei, accersatur, quam si extra ordinem plebis arbitrio per tumultum invehatur, eo modo omnia sana consilia turbaturus:’ Burm. Anal. 1. 96.
Quelles étoient les intentions du Prince?
D'abord, mettre fin à tant de lenteurs et déterminer la rupture des négociations. Il ne vouloit plus entendre parler d'accord. Ses Commissaires déclarent le 18 sept. aux Etats de la Gueldre: ‘zyne Exc. is vuer zeker onderricht... datter ettelicke personen als noch zyn, die welcke nyet alleenlicken weinich, oft niet, tot die gemeene ruste ende welfaert van den Lande beweecht, maer oock gantzelicken haerzelffs forderinge ende eygen bate souckende zyn, en schynen niet te cesseren alle vlyt ende neersticheyt te weege te brengen om van nyeuws accoerdt tusschen D. Johan ende den Staten te procureren:’ Bond. III. 258.
Puis, gouverner par la Généralité, A cet effet il falloit réformer le Conseil-d'Etat. Depuis longtemps le Prince avoit en vue la suprématie des Etats-Gén., exercée par un Conseil autorisé par eux, ‘Ordonner de par les Estats-G. un conseil général composé de quelques seigneurs ou gentilzhommes, ou autres des plus remarquables de chasque Province, en la puissance et authorité duquel soit l'entière administration de toutes les affaires d'Estat et le Gouvernement du pays, de par et au nom des Estats:’ T.V. p. 440.
Enfin, préparer les esprits à accepter dans tous les Pays-Bas une paixde religion, sous le Protectorat ou la Souveraineté du Duc d'Anjou.
Pour accomplir ses desseins il comptoit surtout sur les dispo- | |
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Ga naar margenoot+ sitions du Peuple, affectionné pour sa personne, inclinant en beaucoup de villes vers la Réforme.
Il prévoyoit que bientôt il auroit contre lui les jalousies des grands Seigneurs, les préventions des Ecclésiastiques, l'attachement des Magistrats au Souverain. Il ne pouvoit se maintenir dans les Pays-Bas que par la force des Communes.
C'est pourquoi il se résignoit souvent aux prétentions, même indiscrètes, des villes. Aldegonde écrit en 1576 à Sonoy: ‘Ik kan Ul. niet verswygen hoe dat syn Exc. schier eenige opinie soude geschept hebben als soude u lieden sich aldaer hoger willen dragen dan syne Exc. alhier doet... Gy siet doch dat onse Regeringe alhier meest in de gemeenteGa naar voetnoot(1) bestaet, daerom is 't van node dat wy ons daer na voegen:’ Bor, 710a.
L'attachement du Peuple se montre à chaque occasion. En Hollande (p. 101) et Zélande, à Utrecht (p. 137). Des motifs de religion se joignoient à d'autres motifs. - Aussi à Utrecht le Papisme avoit beaucoup d'antagonistes: le 2 août les Etats disent dans une Instruction confidentielle que, si l'on n'accorde avec le Prince, ‘zy, oeck sonder enige Satisfactie, hun onder den Prinche souden moeten begeven; 't welck een grote alteratie in die Religie soude moegen causeren:’ Bond. III. 72.
Dans une grande partie de la Belgique le Prince jouissoit également de la faveur populaire. Les Protestants y étoient nombreux (T.V. 507). La Pacification de Gand avoit fait rentrer les émigrés, enhardi ceux qui avoient embrassé la Réforme en secret, et multiplié les prosélytes Plus d'Inquisition, plus de Placards. Il est vrai, les prédications étoient interdites; le 23 mai D. Juan écrit à ce sujet
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Ga naar margenoot+aux Conseils Provinciaux et aux Evêques (Bor, 819); mème on exécute à Malines un Protestant pour avoir assisté à une réunion: p. 820b. Mais déjà de telles mesures étoient inefficaces. Languetécrit le 14 juin: ‘Dordraci celebratur Synodus ad quam... etiam vocati sunt ei qui praesunt occultis Ecclesiis in Flandriâ, Brabantiâ, et aliis vicinis Provinciis, quae sunt plurimae et quaedam valde frequentes:’ Ep. secr. I. 2. 298. Les essais intempestifs de repression violente faisoient d'autant plus désirer le Prince et augmentoient sa popularité.
L'influence du Peuple, depuis longtemps fort grande, étoit souvent décisive. Se confiant en ses dispositions, on avoit arrêté le Conseil d'Etat, obtenu la Pacification de Gand (T.V. p. 471), introduit les soldats du Prince à Bruxelles (T.V. p, 541), intimidé les Etats-G., presque mis en fuite D. Juan. -Les Seigneurs redoutoient cette alliance du Prince avec la Commune. Le Marquis de Havré lui écrit assez timidement: ‘j'espère que cela donnera grande occasion de contentement au peuple et qu'ilz auront astheure entière et souffisante preuve de la sincère et vraye affectiondes Seigneurs envers la Patrie:’ (p. 20).
Désormais le Prince se servira souvent de cette arme. S'il n'avoit compté sur le Peuple, il n'eût osé se rendre en Belgique. D. Juan ne se dissimule pas la force de ce levier. ‘Si Princeps in meditullium Provinciae ab urbibus recipiatur, fieri posse ut et has ad rerum novarum molitiones impellat, et harum societate violatâ, cum videbitur, pace, majore quam antea tumultu et procellâ universum Belgium conturbet: Burm. Anal. I. 94. - Au commencement de 1578 Languet écrit ‘Populi favore tantum Orangius consistit:’ Ep. s. I. 2. 337. Et de Thou dans son Histoire de la même année: ‘summum imperium paullatim ad se, civitatum favore subnixus, transtulit:’ 1. 66. p. 272b. |
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voetnoot(1)
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défection. La Marquise de Havré ne donnoit donc pas des informations très exactes à la Reine de Navarre: ‘D. Jean s'estoit saisi du Ducq d'Arscot, de M. de Havrech et d'elle; toutesfois, après plusieurs remonstrances et prières, il avoit laissé aller son beaufrère et
son mari.’ Coll. univ. de Mém. pour l'H. de Fr. T. 52. p. 284.
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voetnoot(2)
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enfin. Voyez T.V. p. 419, 507, 528, 609, et passim.
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voetnoot1
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Effacez la négative, ou lisez n'av. en ce qu'ens. Le sens ne sauroit être douteux.
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voetnoot(1)
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gemeente. C'est-à-dire la Commune, avec sa bourgeoisie et ses corps de métiers. De même en 1587 le Conseiller Anglois Wilkes disoit aux Etats de Hollande: ‘de Souvereiniteit of opperste Hoogheid, by gebreke van een wettelyk Prince, behoort de Gemeente toe, en niet ul.’ A cette occasion Wagenaar (T. VIII. p. 208) tombe dans une grave méprise en écrivant: ‘Wilkes dryft dat de opperste magt by 't gemeene Volk is:’ Kluit, Hist. d.H. Staatsr. II. 280, sqq.
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