Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577
(1838)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij* Lettre DCLXXXV.
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Ga naar margenoot+Monsieur! D'aultant que je pensois avoir charge d'aller retrouver v. Exc. pour les affaires de la Sluze, suis esté si longtemps sans envoyer à icelle des miennes, et ayant veu ceste occasion faillir et qu'on diffère encoires de m'y envoyer pour l'effect que dessus, n'ay voulu cependant laisser de faire ce mot à vostre dite Exc., et pour advertir d'ung chemin à icelle du peu qui se passe par dechà, qui est que les Estatz-Généraulx sont partis ce jourd'huy de ceste ville vers Namur, pour traicter avecq Don Johan des affaires du pays; Dieu doint que ce soit pour la prospérité d'icelluy, mais je craings fort qu'ilz se laisseront mener comme le buffle par les narines, ce qui m'a faict demeurer icyGa naar voetnoot(1), et ne suis aucunement délibéré m'y trouver. En oultre, Monsieur, de ce qui se passera par dechà davantaige, ne fauldray d'en advertir vostre dite Exc., et vouldrois fort que les affaires fussent bien conduicts et ainsy qu'il appartient; pourquoy je désire grandement la présence d'icelle par dechà. A la reste, Monsr, s'il y a chose en quoy je vous pourrois servir et complaire, je vous prye ne voulloir failler m'y employer, et trouverez que j'atjouteray à mon affection toutte extrême pouvoir qu'il me seroit possible...... De Bruxelles, 21 déc. VostreGa naar voetnoot1 très humble et afectioné en service, Jan de Berselle. A Monsieur le Prince d'Orainges. Le 21 décembre François de Halewyn, Sr de Sweveghem, | |
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Ga naar margenoot+Député par les Etats-Généraux en Angleterre, écrit au Comte de Sussex: ‘S'il plaisoit à S.M. accommoder les Estatz maintenant seulement de quelque vingt mille l. Sterl., il seroit tenu d'eulx pour double secours, en ceste conjoncture, augmenteroit de beaucoup leur obligation et de tous leurs successeurs de servir à jamais à ceste Couronne et la confidence de plus grand secours et de sy bon coeur promis, et les animeroit et quasi contraindroit à n'admettre ni recepvoir jamais aucun secours de France, lequel leur polroit et à ce Royaulme estre tant préjudiciable pour l'advenir’ (†MS. P. Br. Vol. 95). |
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