Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577
(1838)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij
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Ga naar margenoot+et veu par icelles qu'a vez receu les miennes du 19, par lesquelles, comme aussi par van der Zande, avés entendu la résolution que j'avois prinse de me joindre avecq les Estatz-généraulx, laquelle j'esperchoisGa naar voetnoot1 par vos lettres n'estre ainsi entendu de ceulx du quartier où vous estes, et ce pour les raisons ausquelles je respondray. Quant à ce qu'ilz disent ne se pouvoir encoires asseurer de ma volonté, pour ne avoir veu aulcqu'un effect, je croys bien que le dict effect ne peult estre si notoire par là; si c'estGa naar voetnoot2 que ceulx de la ville d'Utrecht sont assez adverty de mon intention, lesquelz pièchà se fussent trenchez contre chasteau, s'ilz eussent creu mon conseil, les voyant si flochesGa naar voetnoot3 en cest endroict, que ne sçay que penser, et ne fauldrois m'y trouver en personne, ne fust que je ne me puis bouger de ce lieux, si premièrement les Estatz de Gueldres n'ont estez assemblez, ce que serat à Nimègen le 6me de ce mois. Et ce que présentement se peult faire au dit Utrecht [est] de se trencher contre le chasteau, car pour le prendre de forche est requis d'avoir le nécessaire, estant toute mon artillerie sur le chasteau, laquelle y avois faict mettre avant les changemens.... Je ne sçay avecques les moyens que j'ay que plus que ne me sçaurois déclarer, estant aussi présentement le Sr van der Horst de ma part à Bruxelles vers les Estatz, et l'attendant d'ycy à peu de jours, il ne fault à ceste heure plus doubter de ma résolution. Ce que désireroys seroyt que fussiés en liberté, affin de pouvoir communiquer par ensemble sur ce que seroit de faireGa naar voetnoot4, réquérant ceste affaire célérité, et je vois que partout on vast bien lentement. Puis que la paix, à | |
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Ga naar margenoot+ce que l'on nous dit parchy, est publié en Hollande, j'espère que en brieff l'on nous ferat aussy publier par ychy. D'Arnhem, ce 5me novembre 1576.
Vostre bien bon affectionné amiz et cousin, à vous faire service,
Gilles de barlaymont. A Monsieur le Conte de Bossu. |
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