Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome V 1574-1577
(1838)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij* Lettre DXCVII.
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Ga naar margenoot+chose pour ce coup, l'affaire a esté remis jusques à une aultre fois, que lors nous espérons le Seigneur Dieu bénira noz labeurs, oires que je crains qu'il y aura assez de difficultez, pour estre les ennemis si fortz en ce quartier-là. Tous les capiteynes, soldatz et matelotz sont bien délibérez et résoluz de s'y employer jusques au dernier homme. Ceux de Zierixzee démonstrent de mesme encoires bon couraige. Je ne vous sçaurois dire aultre chose de la reste des affaires de ce pays ou d'Hollande, estans, grâces à Dieu, en assez raisonnable estat. Vous aurez entendu comme la paix a esté faicte et publiée en France le xvje du mois passé, et, à ce que l'on me mande, le Roy a l'entretenement d'icelle en singuliére recommandation; le Sgnr Dieu le maintienne en ceste bonne et saincte volunté, et que par deçâ en puissions aussi avecq le temps percepvoir les fruictz au soulaigement de tant de povres Chrestiens.... Escript à Campher en Walcheren, ce 9e jour de juing 1576. VostreGa naar voetnoot1 bien bon frère à vous faire service, Guillaume de Nassau. Le Prince semble avoir cru à la sincérité de Henri III. La foiblesse, plutôt que la perfidie, étoit le traît caractéristique de ce malheureux Roi. Il avoit donné plus d'une fois au Prince des marques de confiance (p. 237) et d'amitié: ‘Die Coninck bewees nae de moort van Parys den Prins veel heimelycke gunst, 't sy om die faute wederom uyt te wisschen, oft dat hy doch nae 't Land trachtede. Onder anderen bewillighde hij op versoeck des Princen... dat men te Cales soude mogen een ofte meer persoonen onderhouden, om convoyghelden te lichten van alle Coopluyden | |
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Ga naar margenoot+tusschen Vranckryck en Engelandt passerende, sonder die Fransche Coopluyden selfs te vryen... Dit middel was alleen ghenoeg om den krygh te voeden’: v. Reydt, p. 12b. Cette faveur insigne, contre laquelle Réquesens protesta en vain, fut rendue inutile par la désobéissance des Capitaines de vaisseaux qui ne vouloient pas respecter les passeports délivrés à Calais. ‘Soo swaerlyck kan een Heer gehoorsame Cryghsluyden hebben, die arm is en tot soldye geenen raet en weet’: l.l. 13b. |