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Additions.
Tome III.
p. 137. |
l. 14. Matamma le Roy. Condé avoit épousé Eléonore de Roie, soeur utérine de l'Amiral de Coligny. Mezerai, V. p. 4. |
p. 280 |
l. 8 et 381. l. 14. J. Mor. En 1569 on informe l'Electeur de Saxe que la Princesse d'Orange vit depuis trois mois ‘in Köln in dem Hause Johanns Mohren, des Prinzen Pfenningmeister:’ v. Raumer, Hist. Taschenb. 1836, p. 135. Il faut donc effacer la note de la p. 280. |
p. 329. |
l. 5-8. Le Prince croit que le Roi de Danemarck y pensera à deux fois avant de le recevoir: cependant le Roi lui avoit offert un asyle (Lettre 279). Mais cette offre avoit été faite en juin 1567; le Prince écrit en novembre 1569. Dans l'intervalle avoit eu lieu l'expédition de 1568, dont Maximilien II avoit été très irrité (Lettre 306a et 380); et c'est pour cela qu'il étoit à craindre que Fréderic II ne fut plus tout-à-fait dans les mêmes dispositions; ce motif est indiqué: ‘à cause que je suis en la mauvaise |
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gràce de l'Empereur.’ Cette appréhension n'a rien que de fòrt naturel; et c'est assurément, faute d'avoir fait la distinction chronologique, que M. Schlosser affirme qu'il y a ici une fausseté manifeste (eine offenbare Unwahrheit). Heid. Jahrb. 1837, p. 35. |
p. 503-510. |
Voici le contenu des passages chiffrés.
Or quel coup de massue cela nous ait esté, n'est besoing de vous discourir.
mon unique espoir estoit du costé de la France. - Vous pouvez assez comprendre, combien cela ait reçulés noz affaires,.... encor est il incroyable le dommage et reculement que j'en ay receu: car pour m'estre fié sur l'infanterie que l'Admiral m'avoit promis et estoit désjà preste, assavoir de dix à douze mil bons arquebusiers, je n'ay voulu me charger de beaucoup d'infanterie alemande, qui mesmes n'est guères utile pour le présent. - Les nostres, se voyant si mal secondés et soutenus par les arquebuziers, en ont esté saisis de telle frayeur que j'ay esté contraint de les rammener, combien que d'autre costé la faute de vivres me forçoit aussy de me retirer, ne sachant mesmement pour lors que Dendremonde s'estoit encore rengée de nostre costé. De sorte que à mon grand regret j'ay esté contraint de laisser mon frère Louis encor assiégé, à cause que, estant toutes les avenues fort estroittement gardées, je n'avoy nul moyen de luy envoyer secours, ny mesme de luy donner escorte pour le tirer hors delà, veu singulièrement que mes reytres me l'ont refusé tout-à-plat: donc ayant entendu que mon dit frère peut encor soutenir le siège quelques dix ou douze jours, j'ay trouvé pour le meilleur de me retirer de par deçà, soit pour donner le branle à la ville de Bruxelles ou d'Anrers, et par ce moyen lever le siège de Monts, ou coupper les vivres au
Duc, ou bien pour charger le Duc d'Holstein. - Quant au reste, je vous prie de vouloir incontinent et au plustost que vous sera possible, dépêcher le commissaire Schwarts en France, afin de faire en toute diligence marcher les cinq mille |
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arqubuziers vers Remonde, d'autant que je ne sache lieu plus commode ou nous nous polrious rencontrer... De ma part je ne trouveroye hors de propos que de Sarbruc ilz scendissent le Rin, partie à bateau, partie à pied: vous y pourrés adviser et user de toutte dilligence. - Quant à Diets von Schonenberg, je voudroye volontiers m'en servir, mais à faute de moyen je ne sauroy que luy mander pour le présent.
On est redevable de ce déchiffrement à la sagacité de mon ami Mr C.M. van der KempGa naar voetnoot(1), avantageusement connu par plusieurs ecrits sur l'histoire Ecclésiastique et la langue de notre pays. |
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Tome IV.
p. 38. |
l. 20. Le frère bâtard du Roy. Henri d'Angoulême, fils naturel de Henri II. |
p. 45. |
l. 8. Unico Manynga. Les Etats d'Hollande reconnurent ses services: ‘de goede wille en dienste die hy deze landen bewesen heeft.’ Resol. v. Holl. 1575; p. 115 et 146. |
p. 53. |
l. 17. G. Koch. Il en est fait mention Tom. III. p. 381. Anne de Saxe fait savoir, en 1569, à l'Electeur de Saxe: ‘Sie habe nicht einen Stüber, und Gerhard Koch, Bürger von Antwerpen, der zu Köln lebe, habe ihr schon mehrmals vorgeschossen, wolle aber, da ihm der Prinz schon 30,000 fl. schulde, ihr nichts mehr geben.’ V. Raumer, Hist. Taschenbuch, 1836, p. 131. Vers la même époque ‘hat G. Koch erklärt es stünden ihm schon 60,000 fl. aus:’ l.l. p. 135. |
p. 68. |
l. 8. Sores. Dans un des nombreux libelles que M. Cimber et Danjou ont jugé à propos de réimprimer, on lit: ‘Jacques Sore, corsaire notable et remarqué pour ses cruautez entre tous les pyrates, étoit, comme il disoit, admiral |
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de Navarre, soubs l'authorité de Jeanne d'Albret.’ Arch. cur. de France, VI. p. 306. |
p. 91. |
in f. Nous n'avons pas même trouvé le chiffre, sans quoi nous eussions eu recours à l'obligeance de M. v.d. Kemp. |
p. 119. |
l. 7. Le Docteur Tayaert. En 1580 premier Conseiller et Pensionnaire de Gand, et député vers le Duc d'Anjou; Bor, II. 214a. |
p. 133. |
l. 19. D. Weyer. Au service de l'Electeur Palatin: ‘Ambtman von LeutternGa naar voetnoot1’ (MS.). |
p. 230. |
l. 24. Calabart. Personnage inconnu. Dans les Mémoires de Mornay, I. p. 169, il est question d'un Sieur Caluart s'en retournant trouver M. le Prince d'Orange après le fait d'Anvers en 1583: apparemment le même qui, en mars 1576, communique, en qualité de Commissaire et par ordre du Prince, avec les Etats d'Hollande, sur les affaires d'Angleterre: Resol. v. Holl. 11 mars 1576. p. 11. Il se pourroit que, comme Villiers, Taffin, et autres, le ministre Calabart eût été employé dans des affaires politiques. |
p. 234. |
l. 7. En 1546 un Winandt van Breyl étoit Gouverneur de la Frise. |
p. 241. |
l. 21. Du Camdin. Cet endroit, dont le nom se trouve deux fois très distinctement écrit, est inconnu. Mon ami Mr Bodel Nyenhuis, qui m'assiste dans la correction des épreuves avec le zèle, l'exactitude, et la persévérance qui le distinguent, s'est adressé à ce sujet à Mr H.O. Feith, Archiviste à Groningue, ce n'est pas en vain qu'on a eu recours aux lumières et à l'obligeance de cet homme savant. D'après lui, puisque l'endroit, d'abord étoit assez considérable pour qu'il y eut plus de deulx mil last de bled, ensuite se trouvoit dans le voisinage de Fernesum, de sorte qu'on pouvoit s'en emparer en même temps, d'un chemyn, il semble devoir être question ou d'Oterdum, ou de den Dam, nom qu'on donnoit alors et que donnent encore les gens du peuple à Appingadam. Mr Feith penche pour le dernier avis. Cette ville est à |
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une heure de Farmsum, sur le chemin de Groningue, et faisoit à cette époque un commerce assez considérable. Il ajoute que, s'il y avoit quelque ressemblance entre les noms, on pourroit aussi songer à Delfzyl, situé si près de Farmsum que le Duc d'Albe avoit projeté de réunir les deux endroits en une seule et même ville. |
p. 252. |
l. 22. L. de Boisot. Il fut arrêté environ quatre jours après la mort de l'admiral (Coligny) à Mézières, par ordre du Seigneur de la Vieuville. ‘Il avoit apporté plusieurs lettres en France de la part du Prince d'Orange.... Il confessa que sçavoit esté luy qui avoit faict entrer le Prince à BullemondeGa naar voetnoot1, et qu'il avoit incité ceulx de Malines à prendre les armes.’ Arch. cur. VIII. p. 4. |
p. 294. |
l. 1. L'Evêque de Munster. ‘Johannes ex illustri Comitum Hoiensium familia, Joannis et Margaritae Gustavi Regis Sueciae sororis filius... vir excellenti ingenio et multarum linguarum cognitione ornatus.’ Thuan. Hist. III. 65. F. |
p. 318. |
l. 7. M. de Pibrac. Les Papistes se défioient de lui. Quand, lors du retour de Henri III en France, on délibéra sur la conduite à tenir envers les Protestants, il ne fut pas admis au Conseil. ‘Res in consistorio secretiore agitata...., excluso inde Pibracio ut suspecto.’ Thuan., Hist. III. 35. A. |
p. 325. |
Lettre 470. Avant ces lignes autographes on lit, de la main d'un Sécretaire, ce qui suit:
Mein gantz guttwillig dienst, sampt allem guten jederzeit zuvor, wolgeporner freundlicher lieber Bruder. E.L. schreiben hab ich entpfangen, und inhalts verstanden; will E.L. druff freundtlich nicht bergen das alle sachen soGa naar voetnoot2 viel müglich und menschlich underbawet und gehandlet werden, und nur in deme beruhen was E.L. bey dem bewusten mann ausgerichtet und erhalten haben; dan ohne das mag nichts gewisses vorgenommen und in das werck bracht werden, sondernGa naar voetnoot3 man mues alsdann den gantzen |
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ahuschlag enderen. E.L. will ich auch nicht verhalten das Johann von Berningkhauszen dieszen tage bey mir ist, und angezeigt das von dem Herzogen von Gülich ihme das Kreysz-obersten-Ampt angebotten sey worden. Dweil dan E.L. wiszen das ich denselbigen auch in meiner verzeichnüs hiebevor vorgeschlagen habe, will vonnöthen sein das derjhenige so von unsert wegen uff dem kreysztagk erscheinen soll, nit allein seine stim gemelten von Berningkhauszen gebe, sondern das derselbige auch bey andern die underbawung thue, damit ihme die meisten stimmen zufallen mögen; dannGa naar voetnoot1 ehr das ampt vor gewisz helt, so vere wir im helffen wollen. Dan E.L. wiszen was uns an diesem man gelegen. Hab E.L., nechst empfelung des Höchsten, nit verhalten wollen. Datum Siegen, den 21ten Januar Ao 74. |
p. 334. |
l. 2. Jean Qnotteur. Sans doute le même dont il est fait mention p. 184; ‘Jean Guotenne, marchan de laigne à Aix.’ |
p. 363 |
et 364. La prudence, qui combine, n'exclut pas la trop grande impétuosité au fort de l'action, (‘schier al te veel stoutheid in het vechten,’ voyez ci-dessus, I. p. 45), dont nous-mêmes avons cité un exemple (III. p. 324). Mais il y a loin de là au jugement téméraire et faux de Schiller: ‘Ludwig war nie mehr als ein Abenteurer.’ On peut appliquer à Louis de Nassau le témoignage que le grand Condé donna, après la bataille de Senef, à Guillaume III; vieux général d'armée en tout, excepté qu'en s'exposant au péril, il est jeune soldat. |
p. 392. |
l. avant-dern. Peut-être. Ceci devient certain: D. de Schonberg etoit le chef de la troupe: T. III. p. 486. |
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p. 10*. |
no. 9. ‘Ceux de Guise, après avoir induit le Roi Charles à se défaire de ceux de la religion,... firent les dous et les pitoiables en tous les lieux de leur authorité.’ Mém. de Mornay, I. 435. |
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p. 50*. |
l. 26. ‘sans le sçeu du Roi.’ Néanmoins dans le Mémoire mentionné p. 399 on lit: ‘Mein broder Graff Lodwich hat, mit wiszen und willen des Königs ausz Franckreich, Bergen und Valencin eingenommen.’ |
p. 51*. |
l. 20. Viart. Président à Metz. Journal de H. III. T.I. p. 545. |
p. 116*. |
no. 73. Voyez sur cette intercession la lettie de Charles IX à Schonberg: Journ. de H. III. T.I. p. 544, sq. Le Roi faisoit alors la même réflexion que l'Electeur Palatin: ‘D'amener avec vous les Ambassadeurs par deçà... n'est nullement à propos, et sera bien mieux (afin que l'on connoisse.... qu'ils n'auront la bouche faite d'autres que d'eux) qu'ils s'y acheminent de leurs Cours.’ |
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voetnoot(1)
- Voyez Kunst- en Letterbode, 1836. Tom. I, p. 311-313.
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