Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome III 1567-1572
(1836)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij* Lettre CCCXLVI.
| |
[pagina 382]
| |
Ga naar margenoot+Le 18 juin, le Comte G. de Berghes écrit de Cologne au Prince d'Orange. ‘Comme j'avois dernièrement mandé à vostre seigneurie par Wesenbecke que ung journée seroict tenu à Dusseldorpe dont feroie advertissement à vostre seigneurie de ce que se passeroit, pourquoy n'ay voullu faillir d'envoier par escript cy-joint à vostre seigneurie la proposition avecque la Responce’ (M.S.). | |
[pagina 383]
| |
Ga naar margenoot+commune. ‘Grave Lodewyk wesende binnen Rochelle, heeft het so wel weten te beleiden dat hy den Admirael en voorts de principaelste Heeren van de Religie daertoe willig bevonden en gemaekt heeft.’ Bor, I. 357a. - Il se concilia Walsingham qui depuis ne négligea aucune occasion de mettre la Reine Elizabeth dans des dispositions favorables. Cet Ambassadeur, bon juge du mérite, étoit pour lui plein d'estime et d'admiration. Ses Mémoires le témoignent, où se trouve entr'autres le passage suivant: ‘Je ne doute point, Milord!’ écrit Walsingham à Leicester, ‘que vous n'agissiez auprès de S.M. de manière qu'une partie au moins des demandes du C. ne soient favorablement reçues .... Je voudrois que vous connussiez l'homme: on parle de lui pour le bras et pour la tête comme d'un autre Ol. Il est éloquent et moëlleux en parole; mais le principal est qu'en matière de Religion, il est aussi honnête homme pour les moeurs, que franc et de bonne foi pour la négotiation. Je croi que Dieu l'a suscité de nos jours pour servir d'instrument à l'avancement de sa gloire.... 12 aout 1571.’ Mém. de Wals., p. 144. Il n'est guère douteux que ceci se rapporte au Comte Louis; le même jour Walsingham écrit à Burleigh le récit d'une entrevue dans laquelle le Comte lui avoit détaillé les évènements des dernières années dans les Pays-Bas: l.l. p. 138. | |
[pagina 384]
| |
Ga naar margenoot+Scrinium Antiq. VIII. 2. 577. - 649. Le Comte Louis raconte en 1571 à Walsingham: ‘comme son frère le Prince d'Orange s'est mis en devoir de délivrer les Pays-Bas d'une si misérable servitude; comme Dieu qui seul sçait le temps propre pour délivrer les opprimez de la tyrannie de ce Duc d'Albe, l'a choisi pour en faire l'instrument de leur délivrance, et comme tâchant par tous moyens de se tirer de dessous le joug, il a depuis peu présenté à l'Empereur à la dernière assemblée de Spire, un livre contenant leurs griefs, le priant en toute humilité de les délivrer de l'oppression où ils étoient.’ Wals., Mém. p. 139. Il y eut aussi une requête des exilés de Groningue: Scrin. Ant., l.l. p. 721-750. Les ‘Electeurs, Princes, Estats, Ambassadeurs et Conseilliers de la Confession d'Augsbourg venus à ceste journée’ appuyèrent par un acte du 9 décembre ces supplications. Le Petit, Chron. de Holl. p. 214. ‘L'Empereur, qui avoit des espérances du côté de l'Espagne, écouta cela froidement.’ Walsingh., l.l. p. 139. |
|