Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome II 1566
(1835)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij
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Lettre CLXXVIII.
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Ga naar margenoot+Duq?’ - C'est’ ce dyct il, ‘que l'on ast donné la conffyscatyon de terre à Monsieur le Duq de Clèves et Batenbourch, [tant] à cause de la monoye, comme aussy le Syngneur de Batenbourch c'est oublyé plus que lourdement an beaucoup de chose, comme l'on an cognestrat devant lontanps aultres plusyeurs quy ne se donnent de guarde et panssent estre byen fyn, mes les plus fyn seront pryns à ce jeu icy, pour fyn que il panssent estre et mesmes que il an font proffectyonGa naar voetnoot1.’ - Voicy ungne estrange chose que voyons devant nos yeus ce que l'on nous prépare et sanble que sommes anchantésGa naar voetnoot2 et aveuglés. Sy aultre chose ne s'an veult fayre, je vous supplye et resupplie le me mander affyn que j'avyse à mon partycullyer ce que j'orey de fayre, que je cherche quelque but sur quoy m'arester. Telles et sanblables choses, je vous prye an fayre part à mes confrères, affyn que il antandent ce que il ce passe. Je suis esté pour vous aller trouver an perssonne; je voy de la grande trahyson ou je ne soys homme. A tous ceux quy ont passé icy aus pays d'Utrect la montre généralle, l'on leur à fayct assavoyr de meyn à meyn le mesme quy c'est publyé an Gueldre. Je vous anvoye aussy ung byllet que Monsieur d'Ostrate m'anvoyt à la mesme heure. Je le savoye desgà. Je m'an suis anquesté et est vrey, je ne vous an eusse ryens rescryps, ne fust que le byllet etGa naar voetnoot3 venu escripvant ceste, car il me sanble que an fayctes toutes fryvolles. Touchant à moy je me passeroys byen de telle deduyct, mes puisque an aves plus certaynes nouvelles, ce n'est que graster papyer et fayre dépens inutyll, ce que me puys asses aperssevoyr sellon les escryps que j'ey repceu de vous depuys vostre partemant. Vous besant les | |
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Ga naar margenoot+meyns, prye le Créateur vous donner, Monsieur mon frère, an sancté, bonne vye et longue. De Vyane, ce deusyemme jour d'aoust 1566.
Vostre du tout dedyé frère à vous servyr à james, H. de Brederode.
La montre généralle je leur etGa naar voetnoot1 fayct demander à quelle ocasyon; il m'ont donné pour responce, que c'est par le commandement de Madame.
Madame ast mandé lettres jusques au prestes et aus chanoynnes, an somme toute jans d'église, de s'aseurer de gens chesqun sellon leurs puyssance an leurs logys, avecque longue et courte armes. Je vous anvoyrey la copie de la lettre sy vous voulles. Je l'ey autantyque. Monsieur d'Ostrate à veu la pryncypalleGa naar voetnoot2.
Voici le billet autographe du Comte de Hoogstraten dont le Comte de Bréderode fait mention.
Monsieur, depuis cestes escripte l'on m'at asseuré [Gaton] avoir escript à ceulx de Culenbourgh quy fuissiont bien sur leur guarde, scaychant à la vérité que le Duq Erich et le Conte de Schauenbourgh marchyont et estiont forts ensamble. |
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