Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome II 1566
(1835)–G. Groen van Prinsterer– Auteursrechtvrij
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Lettre CXXXVI.
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Ga naar margenoot+fort résollu et délyberé depuys luy avoyr declaré byen au lonGa naar voetnoot1 le tout: ne faylles pour sy ou pour non de donner aultre rancherge à monsr le Conte van de Berge, car vous saves queilast [gouverneur,] pareyllementau Conte de OvrendeGa naar voetnoot2 et fayctes que mons.r d'Ostrate luy rancherge d'ungne lettre, affyn que au jour il n'y aye faulte, et vous prye me mander ce que ores antandu depuys de mon partement de tout le ménage, et sy je puysicy quelque chose davantage des vylles, lesses fayre à moy; seullement que le tamps est trop court, mays il pourront suyvre, et vous demeuray esclave et après m'estre recommandé à vostre bonne grâce prie le Créateur vous donner, mons.r mon frère, an santé bonne vye et longue. De Vyanne ce xxiime jour de mars 1566.
Vostre frère et vrey amys à vous fayre servyce à james, H. de Brederode.
A. Mons.r mon frère, mons.r le Conte Lodwyck de Nassau. Le 28 mars et les jours suivans le Conseil d'Etat délibéra sur la surchéance de l'Inquisition et la modération des Placards, et il fut résolu qu'on admettroit les Confédérés, pourvu qu'ils vinssent sans armes et en bon ordre. ‘Decretum est foederati admitterentur omnes; modo inermes compositique ad modestiam.’ Strada, I. 213. Le Prince d'Orange se plaignit amèrement de la défiance du Roi. l.l. 212. Ses relations et ses actes, l'opinion de beaucoup de Protestans qui le considéroient comme un défenseur que Dieu al- | |
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Ga naar margenoot+loit leur susciter, le rendoient suspect à Philippe; qui cependant avoit besoin de lui pour réprimer les tentatives de la Noblesse et du peuple. Telle étoit sa position que chacun avoit recours à lui et que, néanmoins, demeurant fidèle à sa manière de voir, il devoit s'attirer le mécontentement et les reproches de tous. Il n'est donc pas étonnant que, voyant la confusion des affaires, sans y voir de remède, il desiroit ne plus s'en mêler. |
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