† Lettre CXVa.
Ga naar margenoot+Le Cardinal de Granvelle au Baron de Bollwiler. Entrevue de Bayonne (MS. B. GR. XIX. p. 207).
*** Voyez p. 380 et 382, et v. Raumer, Briefe aus Paris, I. p. 102-112. St. Sulpice, dans une audience auprès de Philippe II, et le Duc d'Albe, dans une conversation avec cet Ambassadeur (l.l. p. 109), dissimulent réciproquement le désaccord. De même le Roi écrit le 25 sept. à la Duchesse de Parme que son épouse a trouvé la Reine-mère et le Roi de France ‘optime animatos erga ea quae agitata sunt consilia:’ Strada, I. 181. Dès lors on comprend que Strada ait pu dire, touchant la supposition mentionnée ci-dessus (p. 380); ‘id quod mihi neque abnuere neque affirmare promptum fuerit:’ p. 182. - Le Roi donnoit donc parfois à sa soeur des espérances que lui-même ne partageoit point.
....S'est passée l'entrevue en festins et sans aultre négociation d'importance; bien ont voulu les François, à leur accoustumée, mectre en avant mariage et aultres practiques, que, comme je tiens, ilz faisoyent pour embarquer le Roy nostre maistre en quelque emprinse, que leur est chose toute ordinaire, et puis après donner umbre contre sa M. en Allemagne, Italie, et ailleurs, et pour l'envelopper de fraiz et luy susciter quelque trouble; mais Monsieur le Duc d'Albe, comme saige et prudent, les a très-bien entendu et s'en est sçeu fort bien démesler.
...Je me doubte que la Royne-mère estudie plus à se maintenir elle-mesmes en auctorité et au gouvernement qu'elle tient présentement de la France, estant longuement persuadée que pour ce faire il convient maintenir les deux parties, que, comme je tiens, sera la ruyne du Royaulme et du Roy son filz... Besançon, 22 août.