Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565
(1841)–G. Groen van Prinsterer– AuteursrechtvrijLettre LXXXVIf.
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Ga naar margenoot+pouvant plus souffrir qu'on parle à l'encontre. Ce que voyants ceulx des finances et aultres, pour non avoir le mauvais gré, en laissent convenir son Alt. et ces Seigneurs, pourquoy demeurant en cecy singulier, je paieray le chapon. Mais, si sa Mat, selon que v.S.r. escript, s'arreste à la même opinion de non admectre la dite communication générale, omnis faba in R.D.V.Ga naar voetnoot1 et in me cudetur, et fault que le Roy face son compte de prendre l'entretènement des garnisons à sa charge, car ceulx de Brabant disent clairement qu'ilz ne sçavent aultre moyen, et sans que ilz se mectent en debvoir de supporter leur part, l'on n'aura riens des aultres Estatz, et par conséquent tout ira en confusion; ainsy il y a des inconvénients d'un costel et d'aultre, et succedit regula Juris, in duobus malis minimum esse eligendum. Si sa Mat venoit, sa présence pourroit obvier aulx dangers qu'on craint de la dite communication, ou persuader son Alt. et les Seigneurs de suyvre les anciens trains et voyes de négocier avec les Estats. Mais ceulx qui escripvent d'Espaigne en donnent bien peu d'espoir et ne croyent que sa Mat partira sans le déclairer quelques mois auparavant, et convocquer à ce propos les principaulx Seigneurs de par delà. Ce pendant, Monseigr, il me sera bien dur d'estre privé de vostre présence et servyr icy avec maulGa naar voetnoot2 gré et, suyvant icy le droict chemin, charger toute l'envye sur moy: v.S.i. sçait que ce n'est point d'aujourd'huy que j'ai désiré de me descharger de cestuy estat. Honorum quidem mundanorum jamdudum satur, nec amplius viaticum expetens pro tam brevi itinere quod mihi superest..... de Bruxelles, 15 juillet. |
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