Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565
(1841)–G. Groen van Prinsterer– AuteursrechtvrijLettre LXXXI.
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Ga naar margenoot+Peut ètre étoit-il fils de Gérard Lorich, pasteur à Hadamar jusqu'en 1546; le premier qui prêcha le pur Evangile dans le Duché de Nassau, résistant déjà en 1524 aux abus: Steubing, Kirchen- und Ref Gesch. der Or. N. Lände (Hadamar, 1804) p. 17. Wolgeborner Graf, genediger herr...... Ich hab in meinem durchraiten zue Loven mit M. GorgenGa naar voetnoot(1) allerhandt geredt; sagt, wie zuvorn, er wolle sich dem beschaid nach halten, welchem im der hoffmeister Wiltperger, in nahmen meins G.F. und hern, geben. Weisz darausz, sonder s.F.G. auszdrücklichen bevelch, nit zu schreiben, wollen aber E.G. das er derselben zu entbiettung geloben solle, so hetten sich E.G., samptt Irem bruder, mit meinem G.F. und hern dem Printzen einer entliche maynung sämptlich zu vergleichen und ime daruff, wesz er sich gehalten solle, zu bevelhen, wolt er sich aller pillicheit gemesz zu halten wissen: aber in die meszeGa naar voetnoot(2) musze er inen führen, könne sunstet zu Loven nit sicher pleiben. Ich hab weitters nichts thun können, und wirtt die sache also bisz uff E.G. ankunfft beruhen.... Mein gnediger Fürst und her hat Landgraff Wilhelm itzo beantwortt und under andern zugeschrieben, wie es sich mit des Cardinals geschwinden abzugs zugetragen. Als der Cardinall des Königs bevelh bekhommen, das er hienweg solt, hatt er gebrombt wie ein bär, und sich ein zeitlang in einer cammer allein gehalten, und all sein | |
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Ga naar margenoot+thun, so eilent als möglich, zum abzugh gericht; er gibt aber für, er ziehe in's Königs geschefften und werde in zweien monatten wieder hommen; etliche aber meinen es werden zwen lange monat sein und, gleich der Juden wucher, ufflauffen, und sich selber versichern. Die Regentin liesze die hern gleich nach des Cardinals abzugh wieder in Rath bitten, die herrn auch haben es ir bewilligt, gehen zu Rath, aber under diesser protestation, wan der Cardinal wiederkommen, das sie alspald heraussen pleiben wollen. Jederman wundert sich seines geschwinden abzugs und meinen es könthe woll ein blinder lermen under diessen guten schein liegen und wolle vonnöthen sein das die herrn irer schantzen acht nehmen, damit sie nit verführet oder sunst hindergangen werden....... Sunst ist es, nach diesser lände artt, gantz ruhig und stehen alle sachen in einen guten fridlichen wessenGa naar voetnoot2 und jederman ist woll zufrieden, das der Cardinal aus den füssen ist...... Datum Brussell, ahm 26ten Martij Ao 64.
E.G. underthenig gehorsame, Lorichius.
A Monseigneur le Conte Louis de Nassauw, en son absence à Mons. le Conte Jéhan son frère. Outre une Lettre des trois Seigneurs, annonçant au Roi leur rentrée au Conseil, le Prince ‘escripvit, le 27 mars, une Lettre particulière à sa M....; suppliant que les affaires de sa Principaulté d'Orange fussent favorablement recommandez à son Ambassadeur en France, attendu qu'icelle Principaulté estoit en hazard et sur le poinct de se perdre, à cause,’ disoit-il, ‘qu'il avoit illecq voulu maintenir la saincte Foy Catholicque et ancienne Religion:’ | |
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Ga naar margenoot+Hopper, Recueil, p. 38. Le Roi répondit, le 23 avril, très-favorablement: l.l. Le 27 mars Viron, maitre des Comptes, écrit de Bruxelles au Cardinal: ‘...parlant hier à M. de Barlaymont, me dit qu'il se trouvoit tousjours en male grâce des Seigneurs, et que le Sr de Berghes luy avoit dit qu'il avoit mis en avant que eulx vouloient fère de pardecà ung estat de républicque, surquoy il luy respondit ce qui convient à une chose non fondée et hors de raison.... M. le Prince d'Orange vat fère ses pasques à Bréda....’ (MS. B. Gr. x. p. 223). Le Cardinal de Granvelle traversa la Lorraine, mais s'arrêta peu à Nancy; ‘nous excusant,’ écrit-il le 26 mars, de Fontenoy, à la Duchesse de Parme, ‘d'y faire plus de séjour pour non cheminer aux sainctz jours, et aussi, comme je le diz à son Alt., pour non donner umbre ou soupçon aux François, qu'elle me disoit estre encores résoluz de venir au baptesme à Bar pour Quasimodo.... La Duchesse me vint à toucher ung sentiment qu'elle avoit d'avoir entendu que l'on eust dist par delà qu'elle eust tenu intelligenceGa naar voetnoot(1), avec les Seigneurs, pour les faire tomber au résentiment qu'ilz ont monstré, me faisant sur ce grandes justifications et disant que les termes qu'iceulx tenoyent luy sembloyent très-mal et leur avoit contre ce remonstré ce que luy avoit semblé advenir, ne pouvant trouver bon que subjectz usent de telz termes, comme s'ilz vouloyent donner la loy à leurs Seigneurs, et que tous Princes le doibvent abhorrir....’ († MS. B. Gr. x. p. 221). | |
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Ga naar margenoot+bon chemin en France que je n'en sçay que dire, et le monde de ce coustel est siGa naar voetnoot1 et variable que n'en s'y peult prendre grand fondement d'asseurance, mais tousjours est-ce quelque chose que l'on ne tumbe en pis’ Dans les affaires de DanemarkGa naar voetnoot(1) l'intervention de l'Espagne est désirée par la Douairière de Lorraine et approuvée par le Cardinal. Venant à parler de la polémique en matière de religion, il dit: ‘Ceux qui professent les erreurs n'ont que la superficie.... et non pas le fondement des sciences, commeles anciens, et ne treuvént pas maintenant les choses comme quant Luther commença; car nos Théologiens sont maintenant instruictz des langues, de l'histoire ecclésiasticque et de la lecture des sainctz pères, et non fondez seullement seur questions Scholastiques’ († MS. B Gr. xi. p. 29). |
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