Archives ou correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau (première série). Tome I 1552-1565
(1841)–G. Groen van Prinsterer– AuteursrechtvrijLettre LXII.
| |
[pagina 179]
| |
Ga naar margenoot+de Wirtzbourg, ferat celluy de Trèves tant plus doulx et traitable. - Quant à l'affaire de Königstain, n'en sçay que dire, car ses lettres sont si obscures que n'en poiés rien entendre. J'espér en Dieu que tous nos affaires se porteront bien, si ceulx qui touchent le Cardinal et noz aultres eussiont une fin. Je vous anvoie extrait d'une lettre que Monsieur de CambrayGa naar voetnoot(1) escript au dit Cardinal, par où verrés leurs bonnes intensions et la bonne amittié qu'i portent aulx Princes d'Allemaigne. Si vinsiés près du jeun Lantgrave, seroit que bien que luy montrissiés le dit extraict, et mesmement l'article du Roys de Dennemarck et Zweden, car certes il n'y at pas de mocquerie, ny pour ung ny pour l'aultre; mais je vous prie ne luy donner nulle copie, affin que l'on ne sasse qu'i vient de moy, car l'on m'at dict qu'ils ont auccungs gens près d'eux quilx ont pension du cardinal. Quant aulx nouvelles d'Italie, luy porriés bien lesser copie; certes en ung et en l'autre, il y a mattière assés à y penser. Je vous anvoie aussi aultres novelles et lettres de Mr l'Admiral et Mr de Montigny, par où verrés ce que se passe, par quoy ne vous feray redite. Je vous porte assés d'emvie des belles chasses que faictes, mais je me console que je prens le héron tout les jours au nues..... De Bréda, ce 22 d'oct. Vostre bien bon frère à vous faire service, Guillaume de Nassau. Ga naar voetnoot1Extraict de certaines articles, contenus en la lettre que Monsieur de Cambray at escrit au Cardinal de Granvelle. | |
[pagina 180]
| |
Ga naar margenoot+mervilleusement, au cas Dieu veuille le nous ramener isi bien tost pour cela et touttes aultres choses nécessaires: si l'on auroit si bon accès ver sa dite M. que d'issi jusques à Milan, je crains que bien mal je me sçaurois garder que je ne l'alasse trouver. | |
[pagina 181]
| |
Ga naar margenoot+et si le Cardinal et Mr de Cambray pensent leur oster leur liberté, que ilx s'abusent, usans de fort grandes et hautes termmes. Je tiens que, si ilx estiont résolu de le faire, que il ne le diriont. Il me semble que l'on se doibt asseurer de ceste ville, et si l'on ne voldroit faire de si gran semblant, il fauldroit simplement commander aulx capitaines qu'ilx cussent à remforcer leurs enseignes, chascung de deux-cens hommes; car certes la chose n'est trop asseuré par quatre enseignes, et quant aulx despences que cela cousteroit, je crains que l'on trouverat matière pour plus paier que cela; mais haec inter nos.’ |
|