Gezangboek voor vrijmetselaaren

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Au frère nouvellement initié.

Par nos éprouves symboliques

Nous avons connu votre coeur.

Devant les vertus Maçonniques

Tombe le bandeau de l'erreur.

Devenu notre Frère,

Pour jamais nous vous chérissons;

Ainsi que nous partagez la lumiête

Qui fait le bonheur des Maçons.

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Initié dans nos mystères,

 

Je dois vous apprendre en ce jour,

 

Que vous devez à tous les Frères

 

Votre indulgence et votre amour.

 

Soulagez l'indigence

 

De vos biens, de votre raison;

 

Par la vertu domptez l'intempérance,

 

Ce sont les devoirs d'un Maçon.

 

 

 

Loin de nous, titres chimériques,

 

Rang que l'orgueil à suscité;

 

Les seules grandeurs Maçonniques

 

Sont la sagesse et l'équité.

 

Vous verrez, dans l'histoire,

 

Le roi, le prince, le guerrier,

 

Descendre ici, du temple de la gloire,

 

Pour porter notre Tablier.

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Il est vrai qu'il est dans nos temples

 

Des noms, des rangs, des dignités;

 

Mais ce sont tous de viss exemples

 

Que l'on donne à l'humanité.

 

Chacun doit à l'estime

 

L'éclat dont il est revêtu.

 

Chez les Maçons l'on sait punir le crime

 

Et récompenser la vertu.

Au vénérable.

ô Toi! qui, dans ce sanctuaire,

Unis la force à la bonté,

Pour sceptre tu n'as qu'une équerre;

Ta vertu fait ta majesté.

L'amitié te couronne,

Notre amour, voilà ta grandeur!

Qu'as-tu besoin et de sceptre et de trône,

Quand tu règnes dans notre coeur?

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A tous les frères.

Et vous, que la vertu rassemble,

Frères Maçons, dans ce beau lieu,

Chargez, allignez-vous ensemble.

Préparez-vous à faire feu.

De l'amitié sincère,

Peut-il être un plus digne prix,

Que la santé du Vénérable Frère,

Au sein des Maçons réunis?

Au soleil.

Astre! qui roules sur nos têtes,

En jouissant de ta clarté,

Nous mêlons, dans toutes nos fêtes,

La sagesse et la volupté.

De cet accord sublime

Le bonheur est teujours le prix.

Chantons sans fin, d'une voix unanime,

Vivent les Maçons réunis!