Gezangboek voor vrijmetselaaren
(1806)–Jan Steven van Esveldt Holtrop, Willem Holtrop– Auteursrechtvrij
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C'est ici que de sleurs
La sagesse pareé,
Rappelle les douceurs
De l'empire d'Astrée.
Ce nectar vif et frais,
Par qui souvent s'allument tant de guerres,
Devient la source de la paix, } bis.
Quand on le boit en Frères. }
Par de smoyens secrets,
En depit de l'envie,
Sans remords, sans regrets,
Nous seuls goutons la vie.
Mais à des biens si grands
Envain voudroit aspirer le vulgaire.
Nul ne coule des jours charmants } bis.
Sans le titre de Frère. }
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Profanes, curieux
De savoir notre ouvrage,
Jamais vos foibles yeux
N'auront cet avantage.
Vous tachez follement
De penetrer nos plus profonds mystères;
Vous ne saurez pas seulement } bis.
Comment boivent les Frères. }
Si par hazard l'ennui
Donne quelques alarmes,
Aussitôt contre lui
Nous chargeons tous nos armes;
Et par l'ardeur d'un feu
Plus pétillant que les foudres guerrières,
Nous chassons bientôt de ce lieu } bis.
Cet ennemi des Frères. }
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Bûvons tous à l'honneur
Du paisible génie,
Qui préside au bonheur
De la Maçonnerie.
Dans un juste rapport
Que par trois fois un signal de nos verres
Soit le symbôle de l'accord, } bis.
Qui règne entre les Frères. }
Joignons-nous main en main
Tenons nous ferme ensemble,
Rendons grace au destin
Du noeud qui nous assemble;
Et que cette unité,
Qui parmi nous couronne nos mystères,
Enchaine ici la volupté } 3 fois.
Dont jouissent les Frères. }
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