Gezangboek voor vrijmetselaaren

[p. 441]

Union fraternelle.

Frères et Compagnons

De la Maçonnerie,

Sans chagrin jouissons

Des plaisirs de la vie

Munis d'un rouge bord,

Que par trois fois un signal de nos verres

Soit une preuve, que d'accord } bis.

Nous buvons à nos Frères. }

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Le monde est curieux

 

De savoir nos ouvrages;

 

Mais tous nos envieux

 

N'en seront pas plus sages.

 

Ils tachent vainement

 

De pénétrer nos secrets; nos mystéres;

 

Ils ne sauront pas seulement } bis.

 

Comment boivent les Frères. }

 

 

 

Ceux qui cherchent nos mots

 

Se vantant de nos signes,

 

Sont du nombre des sots

 

De nos soucis indignes.

 

C'est vouloir de leurs dents

 

Prendre la lune dans sa course altière.

 

Nous mêmes serions ignorans } bis.

 

Sans le titre de Frère. }

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On a vu de tout tems

 

Des monarques, des princes,

 

Et quantité de grands

 

Dans toutes les provinces,

 

Pour prendre un Tablier;

 

Quitter sans peine leurs armes guerrières,

 

et toujours se glorisier } bis.

 

D'être connus pour Fréres. }

 

 

 

L'Antiquité repond

 

Que tout est raisonnable;

 

Qu'il n'est rien que de bon

 

De juste et d'agréable

 

Dans les societés

 

Des vrais Maçons et légitimes Frères;

 

Ainsi buvons à leurs santés, } bis.

 

Et vuidons tous nos verres. }

[p. 444]

 

Joignons-nous main en main,

 

Tenons-nous ferme ensemble;

 

Rendons grace au destin

 

Du noeud qui nous assemble.

 

Et soyons assurés,

 

Qu'il ne se boit sur les deux hémisphéres

 

Point de plus illustres santès, } 3 fois.

 

Que celles de nos Frères. }