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De brief, door Edu zelf geschreven, waarin Multatuli een ellendeling werd genoemd, vindt men bij dr Pée op blz. 340-342, maar in een helaas niet vlekkeloos-nederlandse vertaling. De oorspronkelijke brief, in het Multatuli-museum bewaard, was in het frans en geschreven op 8 Maart 1891, uit Saronno, aan de hoofdredacteur van het weekblad De Tribune, een heer die Edu blijkbaar geheel onbekend was. Maar om niets te ‘camoufleren’ (verwijt dat de Schoondochter te pas en te onpas lanceert) moet men eerst een idee hebben van wat Edu schreef in de brief die door De Tribune gepubliceerd werd en die later door A.S. Kok in zijn Multatuliana herdrukt werd, ‘ook om het gevoel van piëteit dat er uit spreekt’. Edu, protesterend tegen de uitgave van Multatuli's brieven door ‘la dame Hamminck-Schepel’, schreef daarin:
Les lettres en question sont des documents d'une vie intime, d'un passé à jamais détruit, s'agitant sur ses ruines. Elles auraient dû servir, uniquement de guide, au biographe de feu mon père et non pas d'appâs à la curiosité malsaine du gros public, de ces gens dont l'esprit honnête mais aride, tout dévoué aux jouissances positives, ne se recueille jamais soucieux au souvenir de la via crucis d'un martyr.
Dat is werkelijk nogal raak aan het adres van het soort mensen, dat door Multatuli's brieven zo ontgoocheld pleegt te
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worden. Daarna verkondigt Edu hoe de ziel van zijn vader de martelaar, en diens hart, in werkelijkheid waren:
Ajoutez à cela qu'elles ont été écrites comme soulagement d'une grande âme de rêveur et de poète, et que ce sont les épanchements intimes d'un homme qui avait, peut-être, de grands défauts, mais dont les belles qualités du coeur, même dans leurs extravagances, rachetaient amplement les fautes que l'existence prosaïque, les mille besoins banals de la vie faisaient seules commettre.
Wat een begrip; wat een mildheid! Is het niet om als epigraaf boven een biografie van Multatuli te zetten? De welmenendste Multatuli-begrijper had tegenover de bezwaren van het Fussoen niet met meer tact en onderscheidingsvermogen kunnen spreken. Helaas was dit alles uitsluitend voor de fatsoensfaçade weer geschreven, goed om in de krant te zetten; en opdat de redacteur van De Tribune hem toch niet zou misverstaan kreeg hij er als ‘vriend’ een particuliere toelichting bij hoe Edu zonder de contrôle van het Fussoen over zijn vader dacht. (Ik citeer nu niet de vertaling van dr Pée, maar de brief van 8 Maart 1891 zelf, naar het oorspronkelijke document in het Multatuli-museum):
J'ignore encore quel sera votre jugement sur cet écrit. Quant à la forme, vous aurez, peut-être, beaucoup à critiquer; mais veuillez avoir présent que je suis un pauvre diable qui ne s'est jamais posé en écrivain. Quant au contenu, il est nécessaire que je vous donne quelques explications. En premier lieu il est très difficile, pour moi, de m'entretenir au sujet de mon père, et surtout devant le public; car mes propres opinions sur le compte de mon père, comme mari de sa 1ère femme et comme père de ses enfants, je ne puis les énoncer publiquement. Entre amis, entre vous et moi, par exemple, je dirai et je soutiendrai toujours que M.E.D.D. - comme mari de sa 1ère femme et comme père
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de ses enfants - a été un misérable, 'n ellendeling. Mais le gros public n'a rien à faire avec ceci. En second lieu, devant parler de lui, à propos de ses lettres, il m'a fallut [sic] écrire avec tout le tact et l'habileté nécessaire pour ne rien dire de compromettant, c'est à dire, pour ne pas heurter ses amis et prosélytes.
De piëteit, die A.S. Kok zo waardeerde, was dus een piëteit pour la galerie, en de tact, aan Multatuli's ziel en hart besteed, uitsluitend een om zijn vrienden niet te kwetsen. Deze brief is een nauwkeurig nevenverschijnsel van Edu's aanwezigheid bij Multatuli-herdenkingen. Hij bewijst verder dat Edu, voor ‘un pauvre diable qui ne s'est jamais posé en écrivain’, nogal uitgesproken letterkundige aspiraties had:
Mon intention, mon projet est de faire retour, en Hollande, vers le mois de Juin prochain. Ce sera utiie, même nécessaire, que je me trouve là-bas, car les absents ont toujours tort. J'ai déjà écrit écrit à mes cousins, Messieurs Engel Douwes Dekker qui se trouve à Batavia et Théodore Swart Abrahamsz, qui se trouve à Soerabaija, en leur communiquant mon projet et en les priant chaleureusement de m'aider à le réaliser. Je crains qu'ils n'en feront rien. Mais je suis habitué à ces mécomptes. Bien rarement, presque jamais, dans ma vie, en commençant par feu mon très cher père, je n'ai reçu aucun aide d'autrui. Lorsque je pense que je n'ai reçu en tout qu'une seule année d'instruction, pendant ma jeunesse, et c'était encore une chose fort peu productive, et que j'ai toujours dû faire tout par moi-même; que jamais je n'ai pu me valoir quelque peu des secours d'autrui, des amis de mon père, par exemple, car ce dernier se donnait un grand embarras pour me calomnier à leurs yeux; lorsque je pense que si je demanderai à quelqu'un, en Hollande, de me procurer un poste, un poste quelconque, même très humble, n'importe, de copiste, de surveillant, que sais-je moi, tout juste le nécessaire pour avoir un pied à terre et pouvoir vivre en attendant que moi-même j'y penserai bien à gravir les
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échelons pour parvenir à une position meilleure; lorsque je réfléchis à tout ceci, vraiment les larmes me montent aux yeux et je me désespère.
Et pourtant je sens en moi d'avoir de 1'étoffe pour devenir quelque chose. Enfin, nous verrons. En attendant, et toujours avec l'espérance de pouvoir faire retour aux Pays-Bas, je me suis mis à compléter mes connaissances du hollandais. Ik versta 't wel, doch aarzel om 't te schrijven. Mais après six mois que je serai de nouveau là-bas, si je serai assez heureux d'y arriver, - je veux publier un livre - si je trouve un éditeur, - l'histoire de ma pauvre mère, intitulé ‘Posthuma’, et je veux qu'à Amsterdam on représente une pièce de théâtre de moi. Puis après nous verrons si je resterai toujours copiste ou surveillant dans une fabrique. En outre j'aurais intention de publier, chaque semaine, une brochure, dans le genre de celle que je vous envoie ci-jointe, avec des dessins, caricatures, faits par moi, bien entendu, des comptes-rendus satiriques, assaisonnés de bons-mot, de traits-d'esprit, etc., plus ou moins spirituels, mais qui, surtout, fassent rire le gros public, sur les débats à la Chambre (2e Kamer), sur la politique de l'intérieur et étrangère, sur les événements du jour, etc.; enfin une brochure hebdomadaire, une espèce de journal sui generis, qui devrait se vendre pour 10 cents holl. dans tous les kiosques, aux gares des chemins de fer, etc.
Lorsque je fus nommé professeur de mathématiques ici, à Saronno, à l'école technique, je fondai un journal ‘Saronno’, dont je me permets de vous envoyer quelques numéros pour ‘perusal’, comme disent les anglais; eh bien, de ce journal j'en étais le directeur, le rédacteur en chef, le chroniqueur, le feuilletoniste, le poète, le corrigeur des épreuves, le dessinateur, etc. etc. Le journal a eu, hélas, une fort courte vie, car les fonds manquaient. Mais je crois qu'en Hollande un tel journal, avec le nom de Douwes Dekker aurait pu vivre et rendre quelque chose. Ici il ne m'a rendu que des tracas. Qu'en dites-vous, cher Monsieur?
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Quant à écrire des commédies [sic], je me rappelle la première que j'ai écrite et qui fut représentée, alors, à Padoue. Puis elle passa sur les scènes de Bologne et de Milan. Le premier soir, à Padoue, j'étais étonné de moi-même en voyant les acteurs sur la scène, et en les entendant répéter les mots, les phrases de mon écrit. Après l'acte, - car la pièce était d'un seul acte, - je fus appelé quatre fois aux honneurs de l'avant-scène. Mon coeur battait bien fort. Et pendant que je m'inclinais devant le public, je pensais à ma pauvre mère, morte; si elle avait pu me voir, alors, combien elle aurait été contente!
Mais comme j'ai parlé, plus avant, de faire une pièce de théâtre, et de la représenter à Amsterdam, j'ai cru bien de vous raconter ce petit épisode, pour vous faire voir que je n'en suis pas écrit à mes premières armes et pour ne pas passer à vos yeux pour trop présomptif, te verwaand.
Maar daarvoor kon de redacteur van De Tribune hem toch moeilijk meer houden, want in een vorige brief, van 5 Maart, die zich nu ook in het Multatuli-museum bevindt, had Edu hem al geschreven:
Je soumets entièrement mon 2d article à votre approbation. Si vous croyez que cela puisse aller, bon; sinon, dites-le moi, et je vous en écrirai un autre. Ou bien dites-moi ce que je dois corriger, omettre, changer, ajouter, etc.
Inschikkelijker kan het al niet, en als Edu zijn schrijversaspiraties dan toch van zijn vader en niet van zijn moeder had, men moet toegeven dat hij er weer deugden aan paarde die zijn vader nimmer bezat. De Schoondochter heeft met trots en geluk verklaard (en er zelfs het getuigenis van een nicht bij gehaald) dat Edu geen Douwes Dekker was, maar een Van Wijnbergen; leest men bovenstaande brief echter, dan zou men, volgens de opvattingen van de Schoondochter juist, heel wat ‘vaderkantse’ trekken bij hem ontwaren: het
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vermogen in zijn brieven tegen te spreken wat hij als literatuur zo roerend had geformuleerd; een zekere komedianterigheid; zelf beklag en werken op het gevoel van anderen; en niet het minst de naäperij op lager peil van Multatuli's eveneens in losse afleveringen verschenen Ideeën. Hoe het zij, de brief hééft ongetwijfeld ook iets touchants; maar minder dan op het eerste gezicht lijkt, als men bedenkt dat Edu, op het ogenblik dat hij dit publiek en intiem proza van zich gaf, niet meer was een ‘verwaarloosd jongmens’, maar een man van bijna 38 jaar, die het dan toch reeds tot wiskundeleraar gebracht had.
De ‘raté’, heeft dr Pée hem genoemd, als commentaar bij deze brief, en het woord is door Ter Braak in Het Vaderland ‘nagepraat’. Dit ‘raté’, dat Edu in de meeste opzichten zeker niet verdiend heeft, en de door Ter Braak daaraan verbonden karakterbeschrijving hebben zijn weduwe zeer gekwetst, dat is volkomen begrijpelijk, maar geheel ongemotiveerd is het woord, in verband met de voorgaande brief, ook weer niet. Een ‘raté’ immers is niet een mislukkeling zonder meer (een maatschappelijke mislukkeling was Edu tenslotte zeker heel wat minder dan zijn vader, dat zullen zelfs de vurigste multatulianen moeten toegeven), het woord wordt in de eerste plaats gebruikt voor mislukte kunstenaars en schrijvers.
Het is dan ook opmerkelijk dat de Schoondochter, die op andere punten zo wel ter tale is, over deze brief uit Saronno geheel zwijgt. Niet echter over Edu's artistieke prestaties. Op biz. 370 vertelt zij ons dat zijn toneelcritieken in Italië ‘zoo in den smaak vielen’ (heel iets anders dan Multatuli's Millioenen-Studiën, die in het blad Het Noorden maar kort geplaatst werden, want ‘toen had men er genoeg van’, noteert de Schoondochter kortaf). Maar daar Edu haar als kunstenaar, wat zijn eigen prestaties betreff, toch misschien wat onvoldoend voorkomt, krijgen wij ook nog te horen hoe hij het althans per procuratie wist te zijn, want hij ontdekte de grote Eleonora Duse en behoorde tot het gelukkige drietal dat invloed op haar spel heeft uitgeoefend; en als dat soms niet ge- | |
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noeg is, hij was het eigenlijk ook die de grote Puccini La Bohème deed componeren. Edu, zoveel belezener dan Multatuli, bleek nl. ook belezener dan Puccini, die op dat ogenblik op zoek was naar een gegeven, maar die het boek van Murger niet kende. De grote componist heeft Edu dan ook uit dank-baarheid persoonlijk zijn aria voorgespeeld van de ‘koude handjes’ - ‘waarover mijn man verrukt was en van zijn bewondering heeft getuigd’ deelt de Schoondochter ons ook nog mee, in een meer verrukt dan verrukkelijk nederlands. (Dit ailes op blz. 370-371.) Jhr de Kock citeerde in zijn boek tegen Multatuli de componist Toselli; men moet toegeven dat Puccini als prestige-bijzetter voor Edu al een stapje hoger is.
Verder krijgt Multatuli een sneer van de Schoondochter omdat hij van Edu's stukjes geschreven heeft dat ze waren’licht en dicht praatjes als in den Figaro’. Die domme Multatuli, die alweer niet wist dat dit ‘waarlijk geen onaardig complimentje’ was (blz. 365); de gedistingeerdheid van de Figaro ook wel precies zijnde wat haar geestelijke stand als nec plus ultra moet voorkomen. Goedbeschouwd komt Multatuli ook ‘artistiek’ maar magertjes naast zijn zoon te staan.
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