Brieven. Deel 8. 3 december 1938-9 mei 1940

3726. Aan J. Paulhan: Bandoeng, 4 juni 1939aant.

Bandoung, le 4 juin 1939.

Cher ami,^1.

Je viens de recevoir les nouvelles réflexions de votre père. Merci; et merci aussi du très beau portrait que vous m'avez envoyé. J'ai déjà donné les nouvelles réflexions à l'imprimeur; voici ce que je me propose de faire. J'ai encore 14 exemplaires de la première plaquette ici; j'y ferai ajouter les nouvelles réflexions, 28 pages environ, et je ferai changer la page de titre, où il y aura Frédéric au lieu de François. (Ce François, je l'ai pris de la traduction hollandaise des Mensonges du Caractère,^2. où on l'a mis carrément comme ça.) Si tout est prêt, je vous enverrai 6 exemplaires complets, et 6 exemplaires des nouvelles ré-

1. Jean Paulhan (1884-1969), schrijver en hoofdredacteur van La nouvelle revue française had DP leren kennen via André Malraux in de tijd dat DP in Parijs woonde. Mogelijk hebben zij elkaar vaak ontmoet en is er in die periode gecorrespondeerd. Deze brief, geschreven in verband met de privé-uitgave van Réflexions van Paulhans vader Frédéric Paulhan (1856-1931), is de enige die werd teruggevonden (Zie voor nadere bibliografische details over Réflexions: Bibliographie van de werken van Charles Edgar du Perron, Samengesteld door F. Batten en A.A.M. Stols, 's-Gravenhage 1948, nr. 98, p- 49-50). Al in 1932 had DP het plan om de Réflexions bij Stols uit te geven; zie 1357 en 1364, waar hij eveneens François met Frédéric verwart.

2. Zie 3655 n 4.

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flexions à part, avec des nouvelles pages de titre.^* Pour ces 6 derniers, à vous de faire la petite opération, avec un relieur. Ne croyez vous pas que c'est la meilleure chose ainsi? On aura une seule plaquette, d'une soixantaine de pages; ce qui vaut mieux, il me semble, que deux petites de 32 pages. Et chaque exemplaire aura un portrait. (Vous me voyez ravi!)

Je pense ne plus rester longtemps ici. Si tout va bien, nous partirons pour l'Europe en août ou en septembre. Je compte vous revoir à Paris et sans dégâts.

Merci encore; et croyez-moi cordialement à vous,

EduPerron

(Je ne vous demande pas de nouvelles de Pia, de Malraux, de Chevasson, parce que je compte revoir tout le monde en octobre au plus tard.)

* Je pense vous envoyer ce petit paquet, d'ici une quinzaine de jours.