c) | Les voyelles longues et les voyelles brèves; |
d) | Les consonnes qui s'articulent autrement en français qu'en flamand; |
e) | Les consonnes étrangères à la langue française. |
Le tout appuyé d'exemples et d'exercices de lecture, avec traduction mot à mot. Il donne en outre la prononciation figurée la plusrapprochée, pour aider la mémoire de l'élève.
2o Le sens grammatical et logique de la proposition, c'est-à-dire l'intelligence de l'expression.
Pour arriver à la connaissance de cette matière, indispensable même dans un cours tout à fait élémentaire, il exclut rigoureusement tout ce que lagrammaire offre d'abstractions, ou d'inutilités, comme dit le ministre Duruy; il n'admet que les procédés simples et rationnels: l'élève forme lui-même des propositions et des phrases, et arrive ainsi, en fort peu de temps, à une connaissance, pour le moment, suffisante des trois genres et des quatre cas, ce qui constitue en flamand la base du sens grammatical et logique, et conduit pratiquement à l'orthographie.
3o La composition et la décomposition des mots, ponr saisir l'exacte signification de ceux-ci.
La langue flamande s'alimente à ses propres sources; les radicaux sont connus, les préfixes et les terminaisons ont une acception définie et régulière; or, les exercices lexicologiques, qui dans les langues dérivées sont extrêmement difficiles, doivent être en flamand à la portée des élèves les moins avancés; dans les langues mères, les enfants composent et décomposent les mots du moment qu'ils commencent à balbutier, et, l'on en conviendra, c'est bien là la clef de l'intelligence de la langue.
MM. les instituteurs remarqueront que dans l'application des principes énoncés, l'auteur a constamment cherché à être simple et méthodique: les mots sont choisis dans le vocabu-