L.
Monsieur.
Jeay trouve finalement loisir de faire response a la lettre de Londre, ce qui je fay par celle quy sera icy jointe. Je la soubmette a vostre jugement, vous y pouvez hoster et adjouster tout ce qui trouverez convenable, ne servant ceste que pour minute, quy sera apres transscript a net. Je vous prie me la renvoyer, au plustost quy sera possible, affin que ne demeurions plus longtemps contumaces de ce responce. Jeay mis tout ce qui mon petit entendement m'a dicte, quy puisse servir, vous pourrez suppleer au reste. Jeay trouve bon, de vous envoyer copie de ce, quy fust escript a moy a fin qu'avez le fondement de tout. Dieu veuille addresser le tout a sa gloire et bien de l'estat, auquel si le pourrois apporter une seule petite bricque, je penserois avoir bien employe ma vie; vous baise les mains, saluant avec tous les miens M., vostre compagne et vos filles, espere que Dieu vueille benir, demeurant a toutjour.
Monsr.
Vostre tresaffectione amy et serviteur,
Je. Calandrin.