Brieven 1888-1961

Aan Kaya Batutaant.

Amsterdam, 25.1.'02

Poste restante.

Kaya chérie

Comme je suis inquiet. Voici deux jours que je n'ai rien eu de toi, pas une ligne. Je viens de te télégraphier pour demander ce qu'il y a. Tu as plus de temps que moi et pourtant pas un jour ne s'est passé sans que je t'ai écrit, ne fut-ce que q.q. lignes. Je suis en ce moment a A. comme tu vois. Un temps ignoble, froid et humide. Hier j'ai été a Utrecht, mais je

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n'ai pas vu l'oncle Paul¹. Je ne sais pas si je le verrai du tout. Mais j'ai déjà ce qu'il me faut pour mon second article. J'en ferai, en tout, quatre, dont 3 ici et un à Paris. Ecris-moi poste restante ici jusqu'a nouvel ordre. J'ai vu, hier soir, ma petite soeur Hendrine qui est toujours gentille. As-tu reçu l'argent de l'Européen? - 1000 bons baisers pour vous deux.

Affectueusement

Sandre et Papa

1 Oud-president Paul Kruger.