Note.
En réponse à la pièce intitulée: Le Poète, Monsieur Victor Hugo m'adresse la lettre suivante. Elle contient tant de choses en si peu de mots, que je ne puis résister au désir de la faire connaître: Ie suffrage d'un grand génie autorise une juste fierté.
Paris, 29 juin 1842.
Je vous remercie, Monsieur, de vos beaux vers. La noble et haute poésie est de tous les peuples, comme elle est de tous les temps. Vos belles strophes nous font compatriotes. L'art et la pensée, comme la religion, sont des patries, de saintes patries sans frontières, qui rallient toutes les âmes tournées vers l'infini.
Agréez, Monsieur, l'expression de mes vifs sentimens,
Victor Hugo.