Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermd
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Den Haag, 19 oktober 1751J'ai eu l'honneur de recevoir les deux lettres de V.A.S. du 17eGa naar voetnoot1). Elles m'on fait faire de profondes réflexions, dont le résultat a été, qu'il n'y avoit qu'un parti à prendre. Celui d'ouvrir les yeux à S.A.R., après que le terrain avoit déjà été préparé par monsieur Cornabé et par moi. J'ai été la trouver. Je lui ai remis, monseigneur, votre grande lettre avec toutes les précautions possibles. Je ne puis vous dire à quel point elle m'a témoigné de la confiance et de l'estime pour vous. Vous êtes en vérité dans le bon chemin. Courage! Vous ne pouvés pas manquer de réussir. C'est à dire de faire une partie du bien que vous désirés de faire. S.A.R. n'avoit pas encore lu votre lettre. Je lui ai dit en deux mots le contenu. Elle s'est rangée de notre côté et si j'ose présumer quelque chose de ma pénétration, je compte, que le projet de Maestricht ratera et que cecy achemine pour une réduction raisonable. J'en saurai incessamment d'avantage. S.A.R. m'a promis silence et discrétion. Burmania heureusement pense comme V.A.S. pour Maestricht et a fort opiné contre. Je croi la Princesse à nous et en suis charmé, car en vérité ce projet n'est pas raisonable. Le Prince a été sérieusement malade. C'est à ce que je croi une fièvre de fluxion, qui a commencé par un mal de gorge. Il a été saigné hier. On étoit inquièt. Après la saignée la fièvre a diminué et la tête, qui étoit fort entreprise, a été dégagée. Je reçois dans ce moment la lettre de V.A.S. du 18eGa naar voetnoot2). (Kan deze niet beantwoorden wegens een zeer grote opstapeling van zorgelijke moeilijke zaken. Beleefdheidsbetuigingen). |
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