Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermd
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16 februari 1751Ga naar voetnoot2)Je vous envoye ci-joints les papiers touchant la conduite de la négociationGa naar voetnoot3). Il y a eu quelques changements faits, qui lèveront, sans doute, les difficultés en question. Si l'importance de cette négociation et la force des raisons pour lesquelles nous devons souhaiter de la voir bientôt terminée, nous engage à ne pas presser à présent Sa Majesté Brittannique de contribuer aux fraix du rétablissement des places, il n'en est pas moins vrai, que ces raisons conservent toute leur force. J'espère, que le tems viendra bientôt, où S.M. sentira elle-même et fera goûter à son parlement l'importance et la nécessité d'une dépense très petite à proportion de son utilité manifeste et qui est une suite nécessaire de principes. (Volgen enige opmerkingen over enige na 1713 door de Republiek ondernomen pogingen om gelden van Engeland los te krijgen). C'est sur ces mêmes principes, que la République sera toujours fondée en raison et en justice à requérir de S.M. d'entrer dans toutes les mesures quelconques, qui se trouveront absolument nécessaires pour le soutien d'un système, duquel dépend la sûreté des états et de la couronne de S.M., tout autant que celle de la République. La qualité de garante du traité de barrière de l'année 1715 jointe à celle de partie principale contraitante, réunies en S.M., authorisent la République à attendre de la part de S.M. tout le soutien et tout l'appui auprès de la cour de Vienne, que demande l'impor- | |
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tance de l'affaire en question. Je suis d'opinion, que nous devons proposer conjointement ces idées à la cour de Vienne. Et si la cour de Vienne faisoit difficulté de se prêter au payement provisionel d'une partie du subside, sur le pied proposé, la République sera obligée de réclamer la garantie de la Grande BretagneGa naar voetnoot4). La République sera, à la vérité, la première à ressentir les effets de tout retardement dans la conclusion de cette importante néegociation; mais il est certain aussi, que le système général de l'Europe et la sûreté commune dépendent de sa promte conclusion. Je vous prie my lord de représenter ce que je viens de vous dire, dans ses plus vives couleurs, à S.M. |
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