Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdBrandeiss, 29 augustus 1750Je partis de Vienne vendredi passé 21 du courant. Le lendemain après midi j'arrivai au camp entre Craslaw et Kolin ou pour mieux dire chez le maréchal Bathiany à Neuhof, qui est à une demie lieue du camp. Je comptois partir le lendemain; mais LL.MM. ont voulu, que je visse sous les armes le corps de 25 mille hommes, qui campe là. Je n'ai ni pu ni voulu le refuser. L'impératrice est repartie le mardi matin pour Vienne. L'empereur est resté pour chasser sur ses terres en Bohème et m'invita à rester ce mardi là. Je cède comptant de partir le lendemain pour Prague et poursuivre ma route. Mais l'empereur m'ayant proposé d'aller avec lui à Podrebrod, maison apartenant à la couronne, et de là à Brandeiss (où nous sommes) autre maison royale, à deux lieues de Prag, je n'ai pu résister à l'invitation, ni à l'agrément de voir et de parcourir (en chassant) la plus belle partie de la Bohème, dans la meilleure compagnie et la plus honorable, qu'il y ait. Je compte partir demain matin pour Prague et continuer ma route. Monsieur Pallardy et monsieur de Verdun sont allés de Craslaw à Prag, où ils m'attendent. Je compte, que Pallardy s'impatientera bien, mais ce n'est pas la première fois, ni ne sera la dernière. Je vous prie de faire savoir en Angleterre où je suis, afin qu'on ne me croye pas perdu en chemin. | |
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Le comte Colloredo, qui est ici avec l'empereur, a écrit mon apologie à Hanovre, sans quoi on y seroit surpris de ne me pas voir arriver. Je vous écrirai de PragGa naar voetnoot1). |
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