Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2

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Willem Bentinck aan Charles Bentinck

[B.M., Eg. 1728]

Wenen, 24 juni 1750

Il y a dans le regiment de Baden un comte de Tirheim¹⁾, capitaine, si je ne me trompe, qui doit avoir commis quelque faute ou fait quelque désordre. Je ne sai pas bien le fait et ceux, qui m'en ont parlé, n'étoient pas bien informés eux-mêmes.

Tant y a j'ai été persécuté pour écrire pour qu'il soit un peu doucement traité, en cas qu'il aye failli. J'ai eu beau m'en défendre et m'excuser sur mon ignorance. C'étoit une ligne de femmes, qui sont toutes de ses parentes et j'ai été forcé de promettre, que j'en écrirois. C'est pour m'en acquitter, que je vous en écris à vous. Je compte bien, que l'on ne sera pas trop sévère à son égard, s'il y a eu quelque folie ou irrégularité, qui ne dénote rien de mauvais ou qui ne tienne à aucune précédente. Et en ce cas je vous écris au nom de la vieille comtesse Starrenberg²⁾, de la comtesse Schulenbourg³⁾ et d'une douzaine d'autres, dont il est parent, pour que vous intéressiez auprès du Prince pour lui.

Mais pour peu que ce soit quelque chose de sérieuse ou d'important, soit dans le service, soit pour son caractère, ma foi, je ne m'en mêle pas et je vous prie de ne m'y pas nommer. Je me suis acquitté de ma promesse. J'en rendrai compte au personnes intéressées. Je ne sai si cette façon de recommander leur plaira ou non. Ce sont leurs affaires. Mais je leur dirai qu'en recommandant leur cousin, je n'ai pas voulu me dérecommander moi-même.

1) Ferdinand Gundacker graaf van Thierheim, kapitein in het regiment van de prins van Baden-Baden, had met een aantal van zijn soldaten te Gorinchem pachters gemolesteerd. Hij werd 24 juni 1750 terechtgesteld. Zie Ned. Jb. 1750, p. 883 vlg.

2) Gravin Starhemberg, de moeder van de latere gezant te Parijs.

3) Gravin Schulenburg.