Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2

[p. 326]

558
H. Fagel aan Willem Bentinck¹⁾

[B.M., Eg. 1735]

1) Op de rugzijde: ‘Reçu 26 janvier 1750’.

Den Haag, 31 december 1749

Il y a quelque jours passés, que j'ai reçu une lettre de monsieur Burmania avec une réponce de la cour de Vienne au mémoire présenté par monsieur Keith et lui sur l'affaire de la barrière²⁾. Je vous avoue, que la réponce³⁾ à ce mémoire n'a donné que peu de contentement⁴⁾, qu'on y tient toujours le même langage et qu'au lieu de nous dire la moindre chose on nous fait des questions, qui ne peuvent qu'embarasser. On avoit déjà songé ici à mettre nos considérations sur cette matière sur le papier, dans le dessein de les communiquer auparavant à l'Angleterre, mais puisque vous me faites espérer par votre lettre du 22e que j'ai reçu ce matin, de me donner votre opinion sur la conduite, qu'il faut tenir, j'ai été d'abord chez le prince d'Orange pour le prier de ne rien précipiter et d'attendre des lettres ultérieures de Vienne.

Le Prince a approuvé ceci et on n'y fera rien sans sçavoir votre sentiment⁵⁾, ce qui me paroît bien juste, parceque vous êtes beaucoup mieux informé, que nous de la situation et de la manière de penser de la cour de Vienne. Une autre affaire, qui nous embarasse, est celle de Cologne.

2) Deze memorie was 13 december 1749 ingediend. Hierin werd gevraagd: betaling der sedert 1744 achterstallige gelden; regelmatige betaling van het subsidie, vanaf de dag waarop Oostenrijk weer inkomsten uit de Oostenrijkse Nederlanden ontving - overeenkomstig het barrière-traktaat; herstel der oude handelstarieven totdat een nieuw tarief was overeengekomen. Dit alles in overeenstemming met hetgeen de Republiek bij resolutie van 27 augustus 1749 besloten had aan Engeland te vragen. Vergelijk Archives IV, II, p. 8 en Beer, Aufzeichn., p. 102.

3) Het antwoord van 20 december 1749. De keizerin noemde de betaling onmogelijk. Men moest het eerst eens zijn over de bij de onderhandelingen te volgen principes. Daarom vroeg zij of de zeemogendheden zich bij hun eis tot subsidiebetaling aan de letter van het barrière-traktaat wilden houden of tot schikking bereid waren en of zij aan Oostenrijks gerechtvaardigde klachten inzake de commercie wilden tegemoet komen. Vergelijk Kalshoven, p. 86, n. 4 en Archives IV, II, p. 90, n. 1.

4) Invoegen: parceque?

5) Bentinck vond het antwoord als begin niet onbevredigend. Zie Kalshoven, p. 86.

[p. 327]

(Wartensleben en Steinberg⁶⁾ hebben een subsidie-verdrag van ƒ. 200.000. - getekend en een acte, waarin de keurvorst om nóg ƒ. 300.000. - vraagt. In Engeland is men verbaasd en weigert te ratificeren. Het voorstel van de prins van Oranje, dat Engeland, de Republiek en de keurvorst van Hannover ieder één derde betalen, is verworpen⁷⁾). Là-dessus il est arrivé une nouvelle lettre d'Angleterre avec des avis, que le duc de Deuxponts⁸⁾ se feroit catholique et que la France, la Prusse et l'électeur palatin travailloit à gagner l'électeur pour faire déclarer le duc de Deuxponts coadjuteur et l'on insiste dans cette lettre pour ne point rompre avec l'électeur, qu'on croit pouvoir détourner de cette parti avec 400.000 florins par an.

(De heer Borck⁹⁾ is naar Neuhaus¹⁰⁾ gezonden. Wartensleben heeft opdracht gekregen verontschuldigingen aan te bieden voor de langzame gang van zaken). Je m'étois flatté, monsieur, d'avoir reçu quelque mot de réponce touchant le remplacement du poste de thésaurier général¹¹⁾, qui mérite bien, qu'on y pense sérieusement. Je suppose, que n'étant pas sur le lieu et ne sachant pas toutes les circonstances, vous avés eu de la peine à vous déterminer.

Monsieur De Back a fait beaucoup de mouvement pour avoir monsieur Pauw¹²⁾ le conseiller, mais comme il est fils du gazettier de La Haye et qu'on ne sçait pas, quels sont ses véritables sentiments, monsieur votre frère, monsieur Stein et moi n'avons pas approuvé ce choix et je crois, qu'il n'y a point d'apparence pour lui. Ceux, que le Prince m'a nommé, comme venant chez lui en

6) Ernst van Sternberg, Hannoveraans gezant.

7) Zie over deze zaak uitvoerig Kalshoven, p. 62 vlg.

8) De palsgraaf Friedrich Michael van Zweibrücken-Birkenfeld was inderdaad rooms-katholiek geworden. Isenburg I, tafel 37 noemt echter 1746 als jaar van zijn overgang.

9) Generaal-majoor Ernst August Friedrich, vrijheer van der Borch (ook genaamd Burrich), de Hannoveraanse gezant te Keulen. Zie over hem Van Hardenbroek, p. 186, 235.

10) De residentie van de aartsbisschop?

11) Door het overlijden van Johan van der Does was dit ambt vacant. Over de besprekingen ter vervulling van deze funktie zie Archives IV, I, p. 419 vlg.

12) Willem Pauw. Zie Bentinck II, nr. 420.

[p. 328]

considération, sont messieurs De Raet¹³⁾, Bassecour¹⁴⁾ et Bisdom¹⁵⁾ et il me paroît, que votre frère croit, que Bassecour seroit le plus propre. Pour moi, je me rangerai entièrement à ce que monsieur votre frère et monsieur Stein approuveront et je me flatte, que j'aurai alors votre approbation.

Je suis fâché, que les gazettiers ne veulent pas s'abstenir de votre commission¹⁶⁾. Je parlerai de nouveau à monsieur Stein et le prierai de faire venir le gazettier de La Haye devant les gecommitteerde raaden pour le tenir en regte, de même que celui de Haerlem. Les nouvellistes de La Haye sont fort indigné de sçavoir le sujet de votre négotiation. Monsieur Durand¹⁷⁾ s'en informe avec soin et Debroce¹⁸⁾ m'a fait lire une lettre de Paris, où l'on débitoit, que vous étiés à Vienne pour solliciter la guarantie de l'empereur et de l'impératrice pour le maintien de la présente forme de notre gouvernement, qu'on aime à représenter comme incertain et aiant besoin de l'appui des alliez.

13) Waarschijnlijk Dirk de Raedt, burgemeester van Leiden.

14) Jan de la Bassecour, pensionaris van Amsterdam, thesaurier-generaal, tweede griffier der Staten Generaal, opnieuw thesaurier-generaal in 1750.

15) Jacob Bisdom, raad en advocaat-fiscaal van de Admiraliteit van de Maze, pensionaris van Delft.

16) In een brief van 12 november aan Fagel verzocht Bentinck hem te bewerken dat de ‘gazettiers’ zouden ophouden over hem en zijn onderhandelingen te Wenen te schrijven.

17) Jacques Abraham Durand d'Aubigny, zaakgelastigde van Frankrijk in Saksen?

18) Gezant van de koning van Saksen-Polen te 's-Gravenhage. In 1747 meldde hij zich als Frans vredesagent aan. Vergelijk Bentinck I, p. 272 vlg.