Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermd19 september 1749Ga naar voetnoot1)Je ne saurois me dispenser de vous mander ce qui s'est passé lundi dernierGa naar voetnoot2) sur le sujet de Haren l'aînéGa naar voetnoot3). Gronsfeld dans une conférence avec le pensionaire, monsieur De Back et moi avoit produit un plan de changement dans les postes des ministres à plusieurs cours, par lequel De Swart alloit à Berlin, MartevilleGa naar voetnoot4) à Petersbourg, WartenslebenGa naar voetnoot5) à Stockholm et W. de Haren à Dresde. Le Prince devoit partir mardyGa naar voetnoot6); nous avons été à la cour lundy matin pour parler au prince d'Orange de ce plan et de quelques autres choses. Par parenthèse nous avons fait là une faute. Savoir, d'avoir tenu cette conférence chez le pensionaire sans le greffier, parcequ'aussi bien il en devoit être chez le Prince, mais monsieur De Back est si emporté contre monsieur Fagel, qu'il n'yGa naar voetnoot7) aucun moyen de les mettre ensemble. Je travaillerai pourtant à adoucir un peu sonGa naar voetnoot8) esprit, bon au bout du compte. Ce raisonnement de monsieur De Back prouve encore trop, comme à l'ordinaire, c'est | |
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à dire, qu'il faudroit chasser le greffier, car tant, qu'il est dans cet employ, il faut bien travailler avec lui dans les affaires, qui sont de son ressort. Lors donc que ce plan du comte Gronsveld parut chez le Prince, celui-ci fut mécontent et se fâcha beaucoup, supposant apparement, que la chose avoit été concertée avec vous, et comme il lâcha des expressions, qui me déplurent très fort, je lui écrivis le matin suivant une lettre très sérieuse, dont j'attend l'opération à son retour, qui sera la semaine prochaine pour les états de Hollande. Gronsfeld et De Back étoient aussi tous les deux fort piquez contre le prince d'Orange et monsieur le greffier contre nous, parcequ'il n'avoit rien su de cette affaire auparavant. J'ai dit à S.A.R. ce que O. Haren avoit dit de Turin. Elle m'a répondu, que cette exellence ne savoit pas seulement, qu'il fut question d'y envoyer quelqu'un. Le frèreGa naar voetnoot9) de Grovestijns reparoît ici on peut dire sous la protection du Prince, au grand scandale du tout le monde: le baillif WassenaerGa naar voetnoot10) a pourtant été parler à S.A.S. On vous fait mille amitiez d'ici, j'embrasse PallGa naar voetnoot11). |
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