Briefwisseling en aantekeningen. Deel 2
(1976)–Willem Bentinck– Auteursrechtelijk beschermdHannover, 27 oktober 1748Je reçus hier votre courier et commence à bon compte à vous répondre aujourd'hui, quoique je ne pourrai le faire repartir avant mardiGa naar voetnoot1) pour attendre les dépêches du duc de Newcastle. On a été extrêmement content ici des accessionsGa naar voetnoot2) et je vois par les lettres des plenipotentiaires Anglois que l'accession et la ratification du roi de Sardaigne pourront bien arriver ensemble et rendre par conséquent l'artiele séparéGa naar voetnoot3) inutile. Les remarques que vous faites sur ce qui est passé et le tems qu'on a perdu, je n'en parle plus ici à présent, parceque cela ne fait qu'aigrir; chacun croira toujours avoir eu raison et comme dit le cardinal de RetzGa naar voetnoot4), on ne persuade jamais personne. D'ailleurs il s'agit plus à présent de les porter à avoir raison pour l'avenir, qu'à être convaincus, qu'ils ont eu tort par le passé. De la garantie réciproque de l'electeurGa naar voetnoot5) je n'en ai parlé encore qu'à monsieur de MünnichausenGa naar voetnoot6) et au duc de Newcastle. Tous deux trouvent la chose claire. Le premier voudroit même aller plus loin dans les termes, car il m'a dit, qu'il souhaiteroit une alliance. Je lui ai répondu, que je croyois qu'il valoit mieux ne point parler de cela à présent et qu'il en seroit toujours tems. Newcastle m'a dit, qu'il vous étoit obligé de ce que vous ne de- | |
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mandiez rien de plus fort. Je vous ajouterai le reste, quand j'en aurai parlé à S.M. (Onbelangrijke mededelingen). | |
29 oktober 1748Le roi me fit dire avant hier par monsieur de Munnichausen et me l'a dit aujourd'hui lui-même, qu'il n'y avoit point de liaisons que S.M. ne veuille prendre avec la République et qu'elle ne croyoit pas d'en pouvoir prendre de trop fortes. Je crois que cette réponse sera suffisante et que je n'ai plus rien à ajouter aujourd'hui. |
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