Briefwisseling en aantekeningen. Deel 1
(1934)–Willem Bentinck– Auteursrecht onbekendDen Haag, 26 Januari 1748.Mylord, A la fin tout est ajusté, et la convention a été signée ce matinGa naar voetnoot2). Mais permettez-moi de vous dire que si nous avons passé ici les deux points des garnisons, et du commandement, c'est par la nécessité des circonstances, et par la considération de la saison, qu'on a terminé, et non point par conviction. J'ai pris la liberté d'écrire si clairement mon opinion à S.A. Rle., Monseigneur le Duc, sur cette mattièreGa naar voetnoot3), que je n'y puis rien ajouter. Je ne doute pas que S.A. Rle. ne vous aye montré mes lettres. Les vents contraires ont occasionné que nos lettres se sont croisées: ce qui fait que vous avez déjà reçu d'avance la réponse aux principaux articles de votre lettre du 25. Déc. V.S. Mais je ne saurois vous cacher, My Lord, que je suis non seulement mortifié mais allarmé de ce qu'il y a en Angleterre des gens assez aveuglés par leur passion pour penser qu'à présent il soit possible d'avoir de la France des conditions de paix admissibles: et cela dans le tems que la France ne nous fait pas seulement l'honneur de nommer un Ministre pour assister aux con- | |
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férences. Je n'y comprens rien. Voudroit-on envoyer carte blanche à Versailles? Je crois en vérité qu'il y a des gens qui l'aimeroient mieux que de soutenir des mesures vigoureuses, sûres et honorables, proposées par d'autres qu'ils haïssent à cause des obligations qu'ils leur ont. J'espère que Mylord Sandwich sera soutenu dans ce qu'il a fait ici quant à la forme; car quant au fond, vous devez être plus que content de lui. Je suis persuadé que Mylord Chesterfield ne sera pas satisfait encore, et qu'il auroit souhaité que la convention n'eût pas eu lieu, afin de faire mieux valoir ses idées de paix quovis modo. C'est pour cela que j'attens de vos soins et de votre direction que ce qui s'est fait soit incessamment ratifié: sans quoi tout seroit perdu et ruiné ici, et il n'y auroit plus moyen pour vos amis et pour ceux qui pensent corame vous ici, de rien faire par la suite. Je ne saurois finir sans vous supplier de ne point négliger ni rejetter la proposition de Mr. de RocayrolGa naar voetnoot1). |
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