(Den Haag), 3 Maart 1742.
Monsieur ... étant sur les lieux peut le mieux juger si sa présence est nécessaire plus longtems, ainsi on s'en remet à sa prudence et discrétion.
Quand on a examiné ses relations et particulièrement celles du 2 et 3 de Février on n'a pas compris très clairement les idées, mais pourtant la fin de celle du 2 et les mots je crois même qu'on se résoudroit ici à l'autre tempérament encore, font juger qu'on pourroit finir de la manière suivante, qu'on voudroit accepter, à savoir.
1o. | Que le Roi de Dannemarc donnera la déclaration proposée dans les termes les plus favorables et conformes aux Nos. 1 et 2 de l'Instruction, donnée sur ce sujet. |
2o. | Qu'on n'exigera pas, que les Etats Généraux accordent les limites dont il sera parlé dans la ditte déclaration, mais qu'au contraire il leur sera permis de continuer à les contester, et à soutenir que la pêche et la navigation y doivent être aussi libres que dans le reste de la mer du Nord. |
3o. | Que ce qui est dit cy-dessus étant fait de part et d'autre: on laissera le fond de la question indécis et que cependant les sujets de la République ne seront point troublez dans l'exercice de la pêche le long des côtes, pourvu que de la part des Etats Généraux on leur fasse dire sous main de n'y aller qu'avec discrétion. |