Briefwisseling en aantekeningen. Deel 1
(1934)–Willem Bentinck– Auteursrecht onbekend6 Febr. 1742.J'ai encore parlé au Pensionaire aujourd'hui pour savoir ce qu'il souhaitoit que je vous mandasse touchant la négociation et lui ai dit que je croyois que vous perdiez votre tems inutilement à attendre puisque par la dépêche venue aujourd'hui de Coymans il y a encore moins d'espérance de réussite que par les vôtres. Il m'a dit qu'il ne pouvoit pas conseiller d'ici à un homme sur les lieux, que vous pouviez mieux juger que lui, qu'il ne lui paroissoit pas par vos dépêches que la chose en fut au point à dire qu'il faloit absolument renoncer à toute espérance. Il me semble que d'abord que vous verrez | |
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entièrement clair qu'il n'y a rien à faire, vous feriez bien de prendre votre parti et de vous retirer. Mais c'est à vous à décider en dernier ressort quand c'est le tems. Il suffit que dans une lettre au Pensione vous en donniez les raisons pour faire voir que c'est une démarche bien fondée, pesée et mûrie. Quant à l'augmentation et l'équipement, ils ne sont point encore conclus ni l'un ni l'autre. Le parti de France se glorifie de la séparation de l'assemblée de Hollande, qui n'est que depuis samedi passé jusqu'à lundi prochain. Cette séparation a été nécessaire et a été bien faite à propos pour ne pas gâter l'affaire. Je ne doute pas que la résolution ne se prenne, et que l'affaire ne soit mûrie dans le cours de cette semaine. Je vous prie de ne point changer de langage que je n'en change, et de faire comprendre qu'on ne doit pas ajouter foi à tout ce que la cabale débite. |
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