Briefwisseling en aantekeningen. Deel 1
(1934)–Willem Bentinck– Auteursrecht onbekendKopenhagen, 26 Dec. 1741.Je crois Schulin dans les Intérêts de la FranceGa naar voetnoot1). La manière dont il a écouté mes propositions et plusieurs autres circonstances étrangères au sujet me le persuadent. Si cela est, il n'y a rien à faire. Je dépenserai de l'argent inutilement. C'est Schulin qui a tout crédit. Il paroit lié avec le ministre de France. Il se plaint de la léthargie de la République et quand je lui ai répondu qu'elle se réveilleroit peut-être, qu'on ne manque pas de ressources etc., il m'a répondu qu'il est déjà trop tard, qu'il sait que la Hollande avoit opiné contre la neutralité, mais que être qu'une Province (sic), que tant que la chose est pas passée aux Etats Généraux, ce n'est rien. | |
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Alvandiel de son côté est très mécontent et nommément de Schulin. Il m'a fait des plaintes. Ce qu'il y a de sûr, c'est que les ministres de France et de Prusse sont fort à la mode et dans un Païs despotique c'est une espèce de preuves, puisque l'on n'oseroit montrer pareille préférence, si on croioit la cour Danoise ou le conseil dans d'autres idées. Il n'y a à mon avis qu'un seul moien de faire changer les affaires, ce sont des résolutions vigoureuse par raport au système cardinal pendant qu'on continue à tenir le langage le plus poli. Je désire ardemment d'aprendre une promotion, l'équipage d'une flotte et augmentation des troupes. Il se peut à la vérité que Alvandiel trouve plus de difficulter, parce qu'on craint la France et parce qu'on fait des offres de ce côté-là; mais il se peut très bien aussi que l'on soit gagné ici. Dans l'un et dans l'autre de ces cas il faudra des résolutions vigoureuses. On ne change pas de stile à moins que les affaires ne changent. Vous sentez bien que je ne peux rien offrir, dans la situation présente, tout ce qui en résulteroit est d'exposer la Hollande et Larrey...... |
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