Poésies(1995)–Charles Beltjens– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende [pagina 147] [p. 147] Epiphanie Vers Bethléem, quand les trois Mages Au Christ apportaient leurs hommages, A chaque fille, à tout gamin Ils demandaient le droit chemin. Jeunes et vieux, nul ne s'en doute; Heureusement que, pour la route, Un bel astre aux rayons sereins Sert de guide à nos pèlerins. Aux volontés d'en haut docile, Il leur montra le domicile D'un charpentier nommé Joseph - Entrez ici, leur dit le chef. Le boeuf mugissait son antienne, L'enfantelet criait la sienne, Alors à chanter tous les trois S'époumonnèrent les Saints rois. Pareille au lis pur et splendide, O chère, ô douce et tendre enfant, Quand je vois ta beauté candide De pitié tout mon coeur se fend. Alors il me prend une envie De poser mes mains sur ton front, Priant que le Ciel de ta vie veuille éloigner le moindre affront. [naar H. Heine, januari 1884; La Tribune Liégeoise; Gemeentearchief Sittard, archief Charles Beltjens; de laatste twee strofen slechts in manuscript]. Vorige Volgende