Poésies(1995)–Charles Beltjens– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende [pagina 146] [p. 146] Clair de lune Sur les flots profonds que le vent caresse La lune répand ses molles clartés; Dans mes bras je tiens ma belle maîtresse, Et nos coeurs d'amour sont tout transportés. Aux bras de l'enfant je rêve et sommeille, Près du bord désert où la mer gémit; - D'ou vient-il qu'au vent tu prêtes l'oreille, Et que dans ma main la tienne frémit? - - Ce n'est pas le vent dont, sur l'eau profonde La rumeur vers nous roule et retentit; C'est le choeur lointain des filles de l'onde, De mes soeurs qu'un jour la mer engloutit. ....................... Perles, diamants, tout abonde, Offrant à tes voeux son trésor; Tes yeux sont les plus beaux du monde: Dis-moi, que te faut-il encor? De tes beaux yeux, ma poésie, En chants divins au rythme d'or, Immortalisa la magie: Dis moi, que te faut-il encor? De tes beaux yeux, ma trop chérie, Chérie avec ce fou transport, Le charme a ruiné ma vie: Dis moi, que te faut-il encor? [naar H. Heine, La Tribune Liégeoise 1883]. Vorige Volgende