Petits poèmes, à l'usage de l'enfance(1835)–Hieronymus van Alphen, Mattheus van Heyningen Bosch– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 65] [p. 65] Pierre devant le lit de sa soeur malade. Ma bonne petite Marie, Oh! que mon ame est attendrie D'écouter tes gémissemens! Oui, je voudrais souffrir moi-même, Si mes maux, à ta peine extrême, Portaient quelques soulagemens. C'est au-dessus de ma puissance; Mais, invoquant la Providence, Je pleure et dis: Dieu de bonté, Ma prière te peint ma crainte; Vois ma tristesse, entends ma plainte, Et rends à ma soeur la santé. Ne laisse pas mourir Marie! Ah! ma mère en perdait la vie, Mon père en mourrait de douleur. Et, bon Dieu! resté sur la terre, Que deviendrait le pauvre Pierre, S'il n'avait ni parens, ni soeur? Vorige Volgende