Petits poèmes, à l'usage de l'enfance(1835)–Hieronymus van Alphen, Mattheus van Heyningen Bosch– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 62] [p. 62] Une jeunesse pieuse procure une heureuse vieillesse. Celui qui sut, dès sa jeunesse, Dans le sentier de la sagesse, Rester toujours, Heureux de suivre cette voie, Fait le bien et goûte la joie Dans ses vieux jours! Mais tel qui perd un temps utile, Et laisse son son coeur indocile Sans aucun frein, Déjà vieux avant sa vieillesse, Voit, dans la peine et la tristesse, Venir sa fin. De bonne heure donc, ô jeunesse, Que le sentier de la sagesse Plaise à vos coeurs, Pour que le souvenir vous donne Des jours, au temps de votre automne, Exempts de pleurs! [pagina 63] [p. 63] Quand vous devriez de l'impie Supporter parfois, dans la vie, Le ris moqueur; Dieu, qui vous observe sans cesse, Vous promet plus que la richesse Et la grandeur. L'enfant de Dieu, c'est l'enfant sage Qui, lui consacrant son jeune âge, L'aime en tout lieu; Et si la mort un jour le glace, Soit tôt, soit tard, il trouve grâce Devant son Dieu! Vorige Volgende