Petits poèmes, à l'usage de l'enfance(1835)–Hieronymus van Alphen, Mattheus van Heyningen Bosch– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 14] [p. 14] L'amour filial. Mon plus tendre ami, c'est mon père. Il me chérit; je le révère, Et l'approche toujours sans peur. Près de lui sa bonté m'attire; Il sait m'amuser et m'instruire; Des pères c'est bien le meilleur! Parfois un caprice m'entraîne; Mais si j'en ressens de la peine, J'attendris son coeur généreux. Jamais son amour ne m'afflige; Et même, quand il me corrige, Je vois des larmes dans ses yeux. Voudrais-je donc, à ce bon père, Causer une tristesse amère, Et l'obliger à me punir? Non! lorsqu'une faute m'égare, A ses genoux je la répare, Et j'offre à Dieu mon repentir! Vorige Volgende