Ah! qui con solera la pauvre délaissée?
Seront-ce d'un hymen les bruyants conviés?
La jeunesse sans frein, la vieillesse glacée,
Ou le peuple, âpre au gain, cherchant l'or à ses pieds?
Elle foula la bone inféconde des villes,
Les champs dont le zéphir faisait ruisseler l'or;
Mais l'aspect des cités et des guérets fertiles
La laissaient froide et morne: - elle était seule encor!
Mais - là-bas! quel est-il qui souriant s'empresse?
Son front est rayonnant comme l'astre du jour!
C'est un ange du ciel, figure enchanteresse!
Doux messager de Foi, d'Espérance et d'Amour.
Elle tourne vers l'ango un regard de prière:
Soudain un feu céleste a ranimé son coeur.
Elle n'est donc plus seule! elle rencontre un frère,
Un frère! un compagnon de joie et de douleur!
Et vers les sphères éternelles
Ils montent sur les mémes ailes
D'un fraternel élan et les mains dans les mains!
La harpe résonne - et la terre,
Courbant le front sous la prière,
Écoute en tressaillant ces accords surhumains.
Aanteekening.
't Is de Heer N. Destanberg, wiens talent den Auteur met deze fransche vertaling verrast heeft van het inleidend vaersjen des Volks-Almanaks voor Ned. Katholieken (1852). Wel verre, dat, gelijk de Heer Destanberg zedig verlangt, de lezer zich herinneren moet ‘qu'une traduction est comparée au revers du tapis’ (Revue de la Presse catholique, 16 Déc. 1851), blijkt, uit de vergelijking van de Holl. en Fr. vaerzen, dat zijn penceel even beleefd als kunstrijk is; hij heeft zijn model gevleid.